Quand l’art rencontre l’Industrie, cela nous donne l’Industrie Magnifique, une exposition d’une trentaine d’œuvres monumentales réparties dans les rues et sur les places publiques de la capitale alsacienne. Après une première édition en 2018 qui avait attiré 300.000 visiteurs, et des années 2019 et 2020 plus délicates qui avaient empêché la manifestation de faire son retour… La voici qui pose à nouveau ses valises au cœur de Strasbourg. Au programme, des œuvre réparties le long de trois parcours pour surprendre, attirer, interroger… Et promouvoir le patrimoine industriel des territoires !
Une manifestation plus étendue
L’industrie Magnifique, ce sont 30 binômes artiste/mécène animés par la volonté de faire rayonner l’Alsace et de mettre en lumière le savoir-faire des entreprises locales. Impensable pour Frédéric Didier, directeur général de la briqueterie Wienerberger d’Archenheim, de ne pas y prendre par cette année encore !
C’est effectivement pour nous un moyen d’illustrer nos produits, notre industrie et nos collaborateurs qui travaillent depuis des générations sur les usines alsaciennes. L’aspect culturel permet une dimension un peu différente. En détournant l’usage industriel de la brique et de la tuile de manière artistique et un peu magique.
L’édition 2021 voit d’ailleurs les choses particulièrement en grand. Là où 2018 avait mobilisé 83 partenaires, cette année en compte plus de 180. 5 collectivités locales, 35 entreprises alsaciennes… Et plus de 70 artistes du monde entier ainsi que 70 autres partenaires publiques et privés.
Et forcément, le résultat est saisissant. Parmi les 30 œuvres originales réparties dans la ville, on compte 25 installations, 4 parcours photos et une méga installation dans laquelle il est possible d’entrer et de se promener. À retrouver dans la capitale alsacienne à travers une multitude de places et de rues :
- Place de la République.
- Place de la Gare.
- Quai des Bateliers.
- Place du Marché-aux-Poissons.
- Place Saint-Guillaume.
- Quartier Danube.
- Place du Château.
- Place Kléber.
- Terrasse Rohan.
- Siège Arte.
- Place d’Austerlitz.
- Rue des Hallebardes.
- Place de l’Opéra.
- Salle de l’Aubette.
- Rue du 22 Novembre.
- Place des Tripiers.
- Parvis de l’Hôtel de la Région.
- Cour de la HEAR.
Et bien plus encore ! Après le colossal mammouth dans sa cage en verre, rapidement devenu de la pièce maîtresse de 2018, cette édition 2021 promet bien des nouvelles surprises.
Une lune monumentale dans la cathédrale
L’œuvre phare de cette année s’intitule d’ailleurs The Museum of the Moon. Quel spectacle !

C’ est l’ artiste britannique Luke Jerram qui nous propose une gigantesque lune gonflable de 7 mètres de diamètre sur laquelle sont projetées les images de l’Agence spatiale américaine. Suspendue en lévitation au cœur de la nef de la cathédrale, son halo lumineux attire un flot de curieux, ravis de voir la science s’insérer au cœur d’un édifice religieux.
Le spectateur peut ainsi observer la Lune, comme s’il était à cinq kilomètres de la vraie.
Et si l’on profitait du déconfinement pour découvrir les richesses du patrimoine français ? L’industrie Magnifique vous attends jusqu’au 13 juin 2021 !

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org