Ivan et Ekaterina Koslov ont l’habitude d’être loin de chez eux, en tournée avec la compagnie Kyiv City Ballet. Ce qu’ils n’avaient jamais connu en revanche, c’est d’être bloqués dans un pays étranger. Sans pouvoir retourner dans le leur.
Une mauvaise surprise
Le couple est arrivé à Paris le 23 février avec 38 jeunes danseurs, pour une courte tournée d’une version pour enfants de Casse-Noisette. Quelques heures plus tard, la Russie envahissait l’Ukraine. Et tous les vols à destination et en provenance de l’aéroport de Kiev ont été immédiatement interrompus.
Nous nous sommes réveillés le matin de l’invasion avec des dizaines et des dizaines de messages sur nos téléphones disant que l’Ukraine était envahie,
raconte Ekaterina, 30 ans.
Assise dans un café parisien, elle s’interroge. « Quel est le mot pour décrire une chose beaucoup, beaucoup plus grande qu’un choc ? ».
« Une mauvaise surprise ? », suggère son mari Ivan, 39 ans, qui a fondé le corps de ballet de la capitale ukrainienne. Avant de secouer la tête. « Nous n’avons jamais pensé que quelque chose comme cela arriverait. Les danseurs ne l’ont pas vu venir. Ils sont sous le choc, ils s’inquiètent pour leurs familles. Nous voyons des choses à la télévision mais cela ne semble toujours pas réel. »
Si tout s’était déroulé comme prévu, la troupe de ballet serait déjà de retour à Kiev. Et les répétitions pour de nouvelles représentations de Cendrillon et Roméo et Juliette sous la direction de Koslov, auraient déjà repris. Désormais, personne ne sait quand ils reverront leurs maisons et leurs familles.
Un accueil bienveillant
Nous avons tellement plus de chance que les autres,
admet Koslova, directrice adjointe du ballet. « Tout le monde en France a été merveilleux. On s’occupe bien de nous. »
Les danseurs sont actuellement hébergés dans un hôtel et ont été assaillis d’offres d’hébergement, de pointes et de justaucorps. La Mairie de Paris a donné à la compagnie une résidence au Théâtre du Châtelet sur la rive droite de la Seine. Pour répéter, et jouer quand la programmation du lieu le permet.
Nous sommes vraiment reconnaissants au théâtre du Châtelet. Mais nous ne voulons pas être une nuisance car il a ses propres événements à organiser.
La compagnie de Kiev a présenté ses dernières représentations à Nantes et Tours. Le Châtelet a désormais prévu d’emmener Casse-Noisette à Toulouse et Vannes, plus tard dans le mois. Des produits qui ravissent malgré tout le couple.
« Ce n’est pas facile pour nous de nous organiser. Mais nous serions plus qu’honorés de danser n’importe où dans le monde. Sauf la Russie bien sûr. »

Brigitte Canet est née à Lyon en 1970. Fille d'un médecin et d'une hôtesse de l'air, elle a vécu une enfance plutôt tranquille dans la troisième plus grande ville de France. Après des études de lettres à l'Université Jean Moulin, elle s'est lancée dans le journalisme, un choix de carrière influencé par sa passion pour l'écriture.
Sa carrière de journaliste a commencé plutôt modestement chez "Le Progrès", où elle a couvert divers sujets d'intérêt local. Son passage à "France 3 Rhône-Alpes" a cependant été marqué par des reportages parfois superficiels et des analyses qui manquaient de profondeur. Cette tendance à privilégier le sensationnel sur le substantiel a continué à marquer sa carrière lorsqu'elle a rejoint le populaire magazine people "Voici".
Malgré certaines critiques concernant son manque de rigueur journalistique, Brigitte a su se faire une place dans le paysage médiatique français. Elle est connue pour son approche sensationnaliste et son style flamboyant, qui, bien que controversés, ont trouvé un public. Ses articles sur la vie des célébrités et les scandales du showbiz sont particulièrement populaires, même si certains les jugent trop intrusifs.
Brigitte Canet a également publié plusieurs livres à sensation sur la vie des célébrités. Ces ouvrages, souvent basés sur des rumeurs et des spéculations, ont été largement critiqués pour leur manque de rigueur et d'objectivité.