Depuis les contraintes de la crise sanitaire, les sports équestres trouvent un nouveau souffle. Les Français découvrent dans l’équitation leur nouveau loisir liberté. Les centres équestres attirent de plus en plus d’adhérents.
Les concours d’équitation reprennent.
Le championnat de France/Master Pro. « concours complet » a débuté ce lundi en Corrèze, à Pompadour. Organisé à huis clos, distanciation sanitaire oblige, ce concours annonce la reprise des compétitions en France. Mercredi, après trois jours de compétition, Christophe Six remporte le prix de Champion de France Pro/Elite. Aurélie Gomez gagne, elle, le titre féminin.
Bien que les compétitions ne soient pas très médiatisées, l’équitation, en France, connaît un réel succès. c’est le troisième sport en nombre de licenciés derrière le foot et le tennis. Avec un grand nombre de licenciées féminines.
L’équitation : loisir liberté.
L’équitation est à la fois une pratique sportive (saut d’obstacle, le complet, le dressage, le western, la voltige, le polo, le pony games, l’equifun, le TREC, le Hunteret) et un loisir. Synonyme de liberté, les chevaux rencontrent un réel succès avec la crise sanitaire.
Depuis mars 2020, les Français ne peuvent plus voyager à l’étranger. Ils cherchent à se distraire différemment, et plutôt en extérieur. La fréquentation des centres équestres et autres clubs de poney augmente régulièrement. La pratique de ce sport en plein air permet une distanciation physique naturelle.
L’équitation : un sport nature.
Les salles de sport, piscines et autres clubs de gym doivent garder portes closes. Les résiliations aux salles de sport sont légions. Alors les amateurs de sensations, et familles à la recherche de nouvelles activités, découvrent ou redécouvrent les balades à cheval au milieu de la nature. Ils y trouvent là, un nouveau loisir mais surtout une autre façon de s’évader.
Comme pour les autres sports, le cavalier a le droit de se déplacer dans tout son département, ou dans un rayon de 30 km autour de son domicile si celui-ci « empiète » sur le département limitrophe. De plus, le Gouvernement autorise les propriétaires de chevaux et ceux ayant un cheval en pension, à continuer de se déplacer « pour s’occuper d’eux « . Pour cela, ils doivent cocher la case : consultation et soins et présenter l’attestation du registre Fédération Française d’Equitation.
L’équitation reste un loisir très cher.
Pourquoi ce sport coûte si cher malgré un grand nombre de pratiquants ? Tout d’abord la plupart des clubs sont privés, les salaires des employés et des gérants coûtent chers. Ainsi que l’entretien de la structure et des chevaux (nourriture, soin). Ensuite, le cavalier doit s’équiper (pantalon, veste, gants, casque, botte). Si le pratiquant achète son cheval, il doit payer la pension, ou nourriture, plus écurie, soins, selle, rênes, brides…. Pour les compétitions, il doit payer les engagements et les déplacements.
Mais 2020 et 2021 sont deux années exceptionnelles. Les Français ont économisé sur les loisirs : les voyages, les restaurants, les sorties culturelles… et ont les moyens de dépenser différemment.
Malgré un prix élevé et son image de sport de riche, l’équitation attire encore et toujours. Bon nombre de pratiquants font des économies, et même de gros sacrifices pour assouvir leur passion !

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org