A voté ! Le budget 2021 définitivement adopté par le Parlement

Adoption définitive du budget 2021 ?

93 voix contre 33. Le Parlement a définitivement adopté, ce jeudi 17 décembre, le budget 2021 déjà évoqué dans de nombreuses discussions. Au programme, des aides d’urgence exceptionnelles et un vaste plan de relance face à la crise sanitaire. 

 

Il faut dire que les prévisions économiques initiales du gouvernement on dues être légèrement revues à la baisse. Si 2020 a enregistré une récession d’environ 11 % du PIB, c’est un rebond économique de 6 % du PIB qui est attendu pour l’année prochaine. Plus mesurée, la Banque de France estime cependant que celui-ci ne dépassera pas les 5 %.

Le déficit de 8,5 % devrait quant à lui faire exploser la dette jusqu’à 122,4 % du PIB.

 

Des financements d’urgence

Événementiel, loisirs, restauration…  Les effets du budget 2020 étaient déjà à contraster.

Selon les premières annonces du gouvernement, 20 milliards d’euros d’aides d’urgence devraient être allouées en 2021 aux secteurs les plus touchés par la crise. Parmi cette enveloppe, 11,4 milliards d’euros seront vraisemblablement consacrés au chômage partiel. 

Le reste devrait servir à de nouvelles exonérations de charges et aux mesures d’aide d’urgence pour les stations de ski, les aéroports ou l’aide alimentaire par exemple. Des secteurs lourdement impactés, là où d’autres sont parvenus à tirer leur épingle du jeu.

Le SMIC lui-même devrait augmenter de 0,99 %, soit une quinzaine d’euros.

 

Le plan de relance

Le poste de dépense principal de ce budget de crise. On parle ici d’une enveloppe de 100 milliards d’euros jusqu’en 2022, 2021 devant déjà bénéficier de 22,1 milliards d’euros de crédit. Parmi les bénéficiaires, trois piliers principaux. L’écologie, la compétitivité et la cohésion des territoires.

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Dans ce vaste plan de relance, 3 milliards d’euros devraient également être dédiés à la rénovation énergétique des bâtiments. Et encore 4 milliards destinés à l’intégration des jeunes, par le biais de la réinsertion professionnelle notamment.

Le tout devant s’accompagner d’une baisse d’environ 10 milliards d’euros des impôts de production des entreprises. Un engagement déjà pris par la majorité bien avant la crise sanitaire. Le projet avait alors donné lieu à de vifs débats du côté de l’opposition qui regrettait un dispositif trop favorable aux grandes entreprises. Sans prise en compte des éventuelles répercussions écologiques.

 

Hausse du budget de la justice

La justice enfin devrait bénéficier d’un budget revu à la hausse. Environ 8 %, soit l’équivalent de 600 millions d’euros. Une augmentation accueillie avec tiédeur, le garde des sceaux Éric Dupond-Moretti n’y voyant notamment qu’un simple rattrapage après des années des promesses effectuées dans le vent. 

En parallèle, ce sont plusieurs centaines de postes qui devraient disparaître dans certains ministères. Du côté de la transition écologique notamment. Un projet vivement critiqué par la gauche.

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