Alors que le monde est tourné vers la COP26, un évènement beaucoup moins médiatisé concerne la biodiversité : le lancement de Global Sustainable Equity de Jupiter.

La biodiversité : les oiseaux et les abeilles
La COP26 est un sommet des Nations Unies sur la biodiversité en deux parties visant à protéger la diversité des espèces végétales et animales. Et à garantir l’utilisation durable des ressources naturelles.
Cela sera crucial pour établir un nouveau cadre pour une réponse coordonnée à la protection de la biodiversité. Mais aussi à l’inversion de sa perte. Ainsi, les efforts doivent être beaucoup plus forts que les précédents qui n’ont généralement pas atteint leurs objectifs.
En termes simples, la biodiversité fait référence à la variabilité des organismes vivants de toutes origines. Ce qui inclut les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques, des plantes et des arbres aux organismes et animaux simples.
Pourquoi la biodiversité sera-t-elle la prochaine frontière pour les investisseurs durables ?
50 % du PIB mondial dépend de la biodiversité. Mais nous continuons à utiliser les ressources de la nature bien plus vite qu’elles ne peuvent se reconstituer. Par exemple, 75 % des cultures qui produisent de la nourriture humaine dépendent de la pollinisation animale.
Or, les pratiques agricoles, le changement climatique et l’utilisation de pesticides réduisent le déclin des populations de pollinisateurs. Et cet impact se fera sentir dans l’ensemble de l’écosystème naturel. Avec des implications beaucoup plus larges pour notre économie et notre niveau de vie.
Offrir une incitation à réduire les émissions de carbone en fixant le prix du carbone sera l’un des grands sujets de la COP26.
De même, de plus en plus d’entreprises comprennent leurs impacts sur la nature. Comme un coût qu’elles doivent payer, pour entraîner des changements dans leur mode de fonctionnement et les impacts de leurs produits.
Ainsi, une grande partie des enseignements tirés des négociations sur le changement climatique pourra être appliquée directement au capital naturel. Ce qui signifie que le paysage politique changera beaucoup plus rapidement. On commence déjà à le voir avec le développement rapide du TNFD (Nature Related Financial Disclosure Task Force).
Des chaînes d’approvisionnement en mutation
Tous les secteurs et toutes les industries ont un rôle à jouer dans la résolution des problèmes clés de biodiversité. En cherchant à identifier les entreprises qui cherchent activement à réduire l’impact négatif à zéro accès au monde naturel, nous sommes en mesure d’accéder à des opportunités dans un large éventail de secteurs.
En termes de biodiversité, nous pensons que les entreprises qui réussiront le mieux à l’avenir sont celles qui modifient déjà leurs pratiques commerciales. Pour devenir plus durables.
Cela concerne par exemple un fabricant de vêtements cherchant activement à boucler la boucle sur les tissus afin d’atténuer les risques de perturber la production d’intrants. Ou encore un producteur alimentaire utilisant des pratiques agricoles respectueuses de la nature. En réduisant par exemple la pollution des sols et de l’eau.
Un exemple d’entreprise, que nous considérons comme un leader dans son approche de la biodiversité dans ses chaînes d’approvisionnement est Unilever. Il a mis en place des objectifs ambitieux pour avoir des chaînes d’approvisionnement sans déforestation d’ici 2023. Le groupe met en œuvre des processus de surveillance de l’eau dans des zones perturbées. Ainsi, 100% des ses ingrédients seront biodégradables d’ici 2030.
Il a également produit des conseils pour les fournisseurs sur les meilleures pratiques en matière de durabilité. En mettant l’accent sur les petits agriculteurs. Unilever cherche activement à travailler avec sa chaîne d’approvisionnement pour devenir plus durable.
Compte tenu de la taille et de l’impact d’Unilever, il peut faire une énorme différence dans plusieurs chaînes d’approvisionnement avec les changements qu’il apporte. Le groupe est un excellent exemple d’entreprise à l’avant-garde de la protection de la biodiversité. Et de la restauration de la nature.
En veillant à ce que ses chaînes d’approvisionnement soient durables, elle contribue également à protéger ses rendements pour les futurs investisseurs en renforçant la résilience. Et en cherchant activement à reformuler ses produits pour répondre aux besoins des consommateurs émergents.
Les implications pour les investisseurs
Tout comme le carbone, cela posera des risques importants pour certaines entreprises. Mais aussi d’excellentes opportunités d’investissement dans les entreprises qui cherchent à mener la transition vers une vie plus durable.
Le SI Forum économique mondial prédit que la perte de biodiversité pourrait coûter jusqu’à 10 000 milliards de dollars à l’économie mondiale entre 2011 et 2050. La stratégie Global Sustainable Equity de Jupiter cherche à investir dans des entreprises extrêmement solides et disposant de franchises viables.
À l’avenir, les entreprises seront interconnectées avec leur exposition aux impacts physiques de la biodiversité sur leurs opérations. Ainsi que leurs chaînes d’approvisionnement. Mais aussi aux réglementations visant à réduire leur impact négatif sur la nature.
L’opportunité d’investissement pour aider à protéger et à restaurer la nature est excellente.
Global Sustainable Equity de Jupiter cherche ainsi à investir dans les entreprises menant la transition vers une vie plus durable.

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org