Bitcoin franchit une nouvelle fois la barre des 50 000 $ grâce à PayPal

Les montagnes russes émotionnelles dans lesquelles vivent maintenant les investisseurs en bitcoin traversent un moment agréable. Après un pic printanier de près de 65 000 $ en avril, la crypto-monnaie a passé trois mois désastreux. Cette période l’a vu perdre plus de la moitié de sa valeur. Il y a un mois, elle se négociait en dessous de 30 000 $. Mais le vent a encore changé de direction. Maintenant, il pousse fort vers un prix qui dépassait les 50 000 $ lundi pour la première fois depuis mai.

Spéculation, moteur du Bitcoin

L’ingrédient spéculatif dans ce type d’investissement a toujours été à l’origine de l’essor et de la récession. La plate-forme de paiement PayPal a annoncé la semaine dernière qu’elle autoriserait pour la première fois l’achat et la vente via son site Web et implémenterait un certain nombre de crypto-monnaies au Royaume-Uni, en particulier le bitcoin cash, l’Ethereum, le Litecoin et le Bitcoin. Jose Fernandez da Ponte, vice-président et directeur général de Blockchain, crypto et monnaies numériques chez PayPal, l’a justifié dans un communiqué :

« La pandémie a accéléré le changement numérique et l’innovation. Ce, dans tous les aspects de notre vie. Y compris dans la numérisation de l’argent et l’acceptation croissante des services financiers numériques par les consommateurs. »

L’entreprise a promis que les parties prenantes peuvent explorer les crypto-monnaies de manière « sûre ».

PayPal a vu une opportunité commerciale dans le boom de la crypto-monnaie. L’entreprise propose déjà cette opération aux États-Unis. Son expansion en Europe via le Royaume-Uni peut être la première étape vers son autorisation dans d’autres territoires.

Les investisseurs ont la conviction que les crypto-monnaies peuvent empiéter sur des terres avant interdites. Comme l’explique l’entreprise, le mode d’utilisation est simple :

  • Vos clients peuvent déposer des fonds sur leur compte PayPal via leur compte bancaire ou de carte de débit
  • Une fois les fonds disponibles : ils peuvent commencer les achats.

L’entreprise suit depuis longtemps l’évolution des crypto-monnaies et les liens qu’elles peuvent avoir avec leur activité. Dans une interview de 2013, son président David Marcus de l’époque flirtait avec l’idée d’accepter les bitcoins. « Si les régulateurs le permettent, pourquoi ne pas le faire ? »

 

Paypal accompagnés dans son processus Bitcoin

Le mouvement PayPal s’accompagne du mouvement de deux grandes banques américaines. Wells Fargo et JP Morgan ont lancé des fonds communs de placement bitcoin, dans la lignée de Goldman Sachs et BNY Mellon. Simon Peters, expert des actifs cryptos chez eToro, souligne que :

« L’autorisation de protéger ces types d’actifs, acquise par les banques américaines en juillet 2020, est un tournant parmi les grandes institutions à un rythme « 

La capitalisation boursière du bitcoin est de plus de 900 milliards de dollars, soit quatre fois celle de la compagnie pétrolière Exxon Mobil ou deux fois celle de Johnson & Johnson, tandis que le marché des crypto-monnaies est bien plus large : il couvre plus de 10 000 devises sur une valeur de 2,1 trilliards de dollars. La reconnaissance des investisseurs institutionnels agit comme l’essence de votre inscription.

C’est à ce moment-là que Tesla a annoncé avoir acheté 1,5 milliard de dollars en bitcoins et ouvert la porte à la vente de ses voitures électriques en échange de bitcoins aux États-Unis, bien qu’elle ait par la suite soutenu les allégations environnementales et qu’ils ne l’acceptent toujours pas comme moyen de paiement.

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Marc Duteil Journaliste NewsFrance.org
Journaliste, Pigiste | Plus de publications

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.

Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.

Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org

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