A cause du Brexit, dans 3 jours, la Grande-Bretagne ne fera plus partie de l’Union Européenne. Le territoire de l’UE va être amputé de 5,5 %. Il va également perdre 66 millions d’habitants. Et, la Grande-Bretagne sera désormais considérée comme un pays tiers, à compter du 31 janvier minuit.
Pour l’instant, le Brexit ne semble pas émouvoir, outre mesure, la Bourse de Londres. En effet, son principal indice, le FT 100, est proche de ses plus hauts de plusieurs mois. Il avoisine ainsi les 7500 points. Et cela, malgré la crise sanitaire en Chine.
Dans un premier temps, cette sortie de l’UE ne change pas grand’chose dans les relations entre la Grande-Bretagne et ses ex-partenaires.
Durant toute la période de transition qui va s’ouvrir après le 31 janvier, pour la revue suisse Bilan, tout continue, comme avant ou presque.
Certes les britanniques ne peuvent plus désormais postuler à des emplois de fonctionnaires de l’UE. Certes, les 73 sièges, dont disposait la Grande-Bretagne,vont être repris et redistribués entre les Etats membres, actuels et futurs. Mais, dans bien des secteurs, la Grande-Bretagne est considérée comme faisant toujours partie de l’UE.
Ainsi, par exemple, elle est toujours soumise au Droit européen, à la Cours de Justice européenne et doit toujours continuer à abonder le budget européen. Quant aux ressortissants, des uns et des autres, ils continuent toujours à bénéficier d’un régime privilégié.
Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org
