À crise sanitaire sans précédent, projet extraordinaire. Et il semble que l’épidémie de covid-19 ait poussé les entreprises dans leurs retranchements. S’il est question de toujours s’adapter au plus vite et de protéger au maximum les populations, engins futuristes et accessoires inédits ont fleuri un peu partout à travers le territoire.
Un vrai élan d’innovation à grande échelle, et une aide de second plan indispensable pour venir à bout du coronavirus !
Des innovations à la chaîne
Des masques ouverts juste ce qu’il faut pour siroter une boisson ? Il fallait l’inventer, Raymond Dalaise l’a fait. Au total, ce ne sont pas moins de trois prototypes que ce retraité de l’Orne en Normandie a mis au point :
- Un masque en tissu doté d’une fermeture éclair.
- Un masque à scratch.
- Et un masque complété d’un œil de bâche en plastique au niveau de la bouche.
La gamme des «Siroteurs» comme il les appelle est peut-être en marche, du moins si notre retraité parvient à obtenir la précieuse certification de l’AFNOR.
J’attends la certification de manière à pouvoir trouver un fournisseur si possible local, avant de commencer la distribution.
Mais avant ça, dès la fin mars déjà, Shark Robotics avait mis au point la technologie Rhyno Protect. L’année passée, un autre robot de la start-up était déjà venu en renfort des sapeurs-pompiers lors de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame. Nouvelle urgences, nouveau robot.
Le Rhyno Protect a été équipé d’un réservoir de 50 litres et peut désormais décontaminer une surface de 20 000 mètres carrés en 3 heures.
Côté distanciation physique, la start-up Cad 42 s’est tournée vers les objets connectés tandis que l’usine d’emballages Smurfit Kappa a imaginé des séparateurs en carton à disposer sur les bureaux en classe, pour limiter la proximité des élèves. Un projet peut-être en plein boom d’ici la rentrée, et qui empêchera dans le même temps de jeter un œil à la copie de son voisin !
Au rang des bonnes idées, on retrouve également l’initiative de Nodon, spécialiste de la maison connectée. Son interrupteur au sol devrait permettre de limiter la propagation du covid-19 de même que la société de mobilier urbain Alineair, avec son innovation d’un genre tout à fait différent.
Ici, il s’agit plutôt d’un sas de 2 mètres sur 1, projetant un mélange d’air et d’azote capable de tuer 99 % des bactéries. Installation possible à l’entrée des centres commerciaux d’ici la fin de l’été.
Quant à l’entreprise Hedimag, spécialisée dans les camions-magasin, ses baraques à frites transformées en unités de dépistage mobiles ne manqueront certainement pas de rencontrer un franc succès !