Des disparités persistantes entre les ménages modestes et les ménages aisés

Des disparités entre les ménages modestes et les ménages aisés.

C’est une étude récente que vient de nous révéler l’Insee. Si les disparités liées aux postes de dépense s’atténuent au fil du temps entre les ménages, les dépenses de logement restent les plus représentatives des différences de revenus. Il faut dire les ménages les plus modestes sont encore souvent locataires. Viennent ensuite les dépenses alimentaires, de transport ou de loisirs, où l’on observe une nette réduction de l’écart.

 

“Le logement représente le 1er poste de dépenses pour les ménages modestes, le 4e pour les plus aisés”

 

C’est globalement sur l’année 2017 que s’est penché l’Insee pour son étude. On y constate que cette année-là, le logement représentait en moyenne 22% des dépenses des ménages les plus modestes, devant :

  • L’alimentation à domicile (18%).
  • Les transports (14%).
  • Les biens et services divers (14%).

Du côté des ménages les plus aisés en revanche, ce sont les transports qui représentent le premier poste de dépense avec 18%, devant :

  • Les biens et services divers (16%).
  • L’alimentation (14%).
  • Le logement (12%).

 

Un écart qui s’explique par la proportion plus forte de locataires chez les ménages modestes. 

À statut d’occupation équivalent en revanche, les écarts tendent largement à se réduire. Parmi les locataires par exemple, 20% des plus modestes consacrent 29% de leur consommation au logement contre 27% pour les 20% plus aisés. Chez les propriétaires, le logement passe à 11% des dépenses pour les ménages plus modestes contre 8% pour les plus aisés. Soit un écart de 3 points seulement.

 

Des disparités en baisse selon la taille des ménages ?

On remarque également que l’augmentation de la taille du ménage permet d’alléger les dépenses liées au logement. La note est beaucoup plus salée pour les personnes seules bien sûr (24% du budget) et les familles monoparentales (20%). Les couples avec enfants, eux, parviennent à n’y consacrer que 13% de leur budget.

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Ici encore, la part de locataires explique une partie des écarts. Ils sont en moyenne 63% parmi les familles monoparentales, 51% parmi les personnes seules et 31% chez les couples avec enfants.

D’autre part, une personne seule consacre généralement moins aux dépenses alimentaires par exemple. Ce qui lui permet de dépenser davantage pour son logement.

Pour retrouver l’étude complète, c’est par ici !

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