La France va intensifier la surveillance du parc de réacteurs du groupe électronucléaire EDF afin de s’assurer que le pays disposera d’une production d’électricité suffisante pour l’hiver prochain.
La moitié des 56 réacteurs domestiques d’EDF sont actuellement hors service. En cause, une maintenance planifiée et de travaux destinés à résoudre les problèmes de corrosion. Ce qui a contraint le groupe à réduire à plusieurs reprises ses prévisions de production pour l’année, aggravant les inquiétudes concernant l’hiver à venir au milieu d’une crise énergétique européenne due à la guerre en Ukraine.
Un plan d’urgence
Le gouvernement français, qui détient déjà 84% de l’entreprise, est désormais en train de prendre le contrôle total d’EDF. Fin juillet, il a été convenu avec le service public d’établir des mises à jour de suivi mensuelles concernant l’avancement des travaux de maintenance et la disponibilité des réacteurs.
L’objectif serait de donner aux acteurs du marché des informations plus transparentes et accessibles sur l’état des réacteurs.
Nous travaillons actuellement à la mise sous surveillance du parc. Et veillons à revenir progressivement à des niveaux de disponibilité conformes aux meilleures pratiques internationales,
explique t-on du côté du gouvernement.
L’État entend s’assurer que la France dispose de suffisamment de ressources pour passer l’hiver. Et espère également que la surveillance renforcée contribuera à faire baisser les prix de l’électricité dans le pays. Des prix qui ont atteint des niveaux records en raison des inquiétudes concernant une possible pénurie dans l’alimentation électrique.
Un accord de rachat d’une valeur de 9,7 milliards d’euros a également été mis sur la table, pour aider EDF à financer certains investissements. Réparer ses réacteurs existants et en construire de nouveaux, notamment.

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org