Environ 20 000 personnes assisteront à la COP26. Il s’agit d’un ensemble de conférences sur le changement climatique. Elle est organisée par les Nations Unies et débute aujourd’hui, le 31 octobre au Royaume-Uni, à Glasgow.
Les participants tenteront de fixer de nouveaux objectifs pour ralentir le réchauffement climatique. Comme sujet, ils aborderont notamment la combustion des émissions du charbon, du pétrole et du gaz.
La COP26 a été suspendue pour cause de crise mondiale liée à la Covid-19. Elle a été reportée du 1er au 12 novembre 2021.
Qu’est-ce que la COP26 ?
Comme son nom l’indique, la COP26 (Conference of Parties) se réunit pour la 26ème fois. La conférence avait été suspendue en avril dernier à cause de la pandémie. Elle devait réunir 30.000 personnes. Dont 200 chefs d’État et de gouvernement.
Cette convention (CCNUCC), adoptée en 1992, reconnaît l’existence de dérèglements climatiques. Les conférences visent à stabiliser le taux d’émission de gaz à effet de serre (GES) en fournissant des solutions dans le cadre d’une coopération internationale.
Qui participe à la COP26 ?
Les intervenants sont les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’ensemble des États signataires de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Plus des représentants régionaux ou locaux.
Le sommet accueille aussi des acteurs non-étatiques qui ont un statut d’observateurs. Comme pour le secteur privé : des représentants de la finance, des institutions et des investisseurs. Des membres de la société civile et des ONG peuvent également assister aux débats comme observateurs.
Seuls les États participent aux négociations. La reine Élisabeth II qui devait prendre la parole à cette occasion, ne pourra pas s’y rendre pour raison de santé.
Les sujets abordés
La COP26 devrait aborder les sujets suivants :
- Financement des actions climats
- Transition énergétique
- Nature et utilisation des terres
- Adaptation, pertes et dommages
- Science et innovation
- Transports
- Villes, régions et environnement bâti
Vous pouvez trouver tout le programme sur le site de la COP 26
D’autres enjeux à la COP26
Les conseillers de M. Biden ont déclaré qu’il s’appuyait sur au moins une vertu de la politique économique de la conférence. Celle de la bénédiction d’un accord mondial pour fixer des niveaux minimaux d’imposition des sociétés. Visant ainsi, à empêcher les entreprises de mettre leurs revenus à l’abri dans des paradis fiscaux comme les Bermudes.
Les compétences diplomatiques de M. Biden sont mises à l’épreuve lorsqu’il rencontre M. Macron. En effet, septembre, l’administration de M. Biden a déclenché une guerre diplomatique avec les Français. Après avoir annoncé leur intention de vendre des sous-marins à propulsion nucléaire à l’Australie alors qu’un accord avait été conclu pour plus de 66 milliards de dollars.
Des responsables américains, dont le secrétaire d’État Antony J. Blinken, ont rencontré le gouvernement à travers la France pour tenter de réparer les dégâts. La vice-présidente Kamala Harris doit être à Paris en novembre.
Depuis, M. Macron a parlé ouvertement de la nécessité pour les nations européennes d’exercer une certaine autonomie stratégique. C’est-à-dire une politique qui signifierait que des pays comme la France deviendraient moins dépendants des États-Unis pour l’aide à l’acquisition militaire.
Au fur et à mesure du déroulement du sommet, les Européens surveilleront de près si M. Biden soutient une telle initiative.
On s’attend également à ce que M. Biden aborde au moins une autre à l’étranger. Ces derniers jours, le président turc Recep Tayyip Erdogan
M. Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale espère ainsi que M. Biden rencontrera M. Erdogan en Écosse pour aborder la relation diplomatique difficile avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, celui-ci a menacé de rappeler son ambassadeur des États-Unis et d’autres pays, après une demande de libération d’un militant emprisonné.

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org