- Cette baisse est principalement due à la fermeture du débouché habituellement constitué par la restauration collective.
- Mais, aussi, à la pression de la grande distribution. En effet, les ventes de viande hachée en frais et en surgelé s’envolent. Plus 24 %, pour la première, plus 60 %, pour la seconde. Ce qui s’est traduit par une hausse des prix de 3,9 % pour les produits carnés vendus en grande distribution. C’est ce qu’a noté l’Insee lors de son dernier pointage.
La FNB a, par ailleurs, demandé, à la mi-avril, au ministère de l’Agriculture que soit imposé aux acheteurs à la sortie des abattoirs un prix de vente minimum de 4,89 €/kg. Ce prix est équivalent au coût de production. Mais, le Ministère vient d’opposer à la profession une fin de non recevoir.
Pour autant, la rétention à la ferme des animaux, destinés à l’abattoir, ne fait pas l’unanimité parmi les éleveurs.
En effet, beaucoup ne peuvent pas se permettre de se passer des recettes que leur rapportent ces ventes, même à perte.
De plus, certains font observer qu’au moment où il sera mis fin à cette rétention, il y a de fortes chances pour qu’un afflux soudain d’animaux dans les abattoirs se traduise par une baisse de prix encore plus forte.
Et ce n’est pas tout. L’UE vient d’annoncer qu’elle venait de finaliser la réactualisation de l’accord de libre-échange avec le Mexique.
Ce nouvel accord devrait faciliter l’importation de France de 20 000 tonnes supplémentaires de viande bovine. Cependant, il doit encore être adopté par le Conseil et le parlement européens.

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org