La perte d’activité pour les 15 premiers jours de mars est de 35 % par rapport à la normale

La perte d'activité pour les 15 premiers jours de mars est de 35 % par rapport à la normale

C’est ce qu’indique l’Insee dans sa première évaluation de la perte d’activité liée à la crise sanitaire. Cette évaluation est principalement fondée sur des données collectées avant les décisions de confinement et de fermeture. Elle ne reflète donc que partiellement la réalité. Mais comme le précise le Directeur Général de l’Insee, Jean-Luc Tavernier :

Quoi qu’il en soit, pour incertain et imprécis qu’ils soit, il m’a semblé que donner ce premier ordre de grandeur était préférable à ne rien dire du tout.

Cette perte d’activité s’accompagne d’une très forte dégradation du climat de affaires et de l’emploi. Elle se reflète également dans une baisse de 20 % de la consommation électrique. De même qu’elle est conforme à ce que l’on sait de l’emploi salarié. En effet, 1/3 des salariés travaille toujours sur leur lieu de travail, 1/3  est en télétravail et un 1/3 est en chômage technique.

Cependant, comme le détaille la note de l’Insee, tous les secteurs ne sont pas impactés de la même façon. La perte d’activité touche, plus particulièrement, l’industrie agro-alimentaire, la construction et les services marchands.

Dans le même temps, parallèlement, la consommation des ménages a baissé globalement de 35 %.

Il en résulte qu’un confinement d’un mois pourrait se traduire par une baisse de 3 % du PIB annuel, et un confinement de 2 mois, par une baisse de 6%.

D’une manière générale, les auteurs de la note de conjoncture indiquent :

Le comportement des agents économiques dépendra de leur confiance dans l’amélioration de la situation sanitaire et reste, de ce fait, très  incertain.

 

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