Le bitcoin finit l’année en fanfare !

Le bitcoin finit l'année en fanfare !

Longtemps décrié, le bitcoin, la cryptomonnaie sortie tout droit du cerveau de Satoshi Nakamoto en 2008, a désormais les faveurs de tout le monde. Rien ne paraît devoir arrêter son envolée. Les analystes les plus raisonnables le voit franchir de nouveaux sommets dès le début de 2021. Après avoir atteint son plus haut niveau depuis sa création, à près de 29 000 $, le dernier jour de l’année, soit une hausse de plus de 400 % depuis son plus bas de 3850 $ de la mi-mars, ils voient bientôt le bitcoin à plus de 30 000 $.

Ce qui parait bien modeste au regard des prévisions de certains traders qui, eux,voient déjà le bitcoin à 300 000 $ et même à 1 million $. Là, il faut reconnaître que si les 300 000 $, ce doit être pour 2021, la perspective est plus floue pour le million. Ce qui fait dire à l’un d’entre eux :

Les fidèles du bitcoin n’ont visiblement pas peur des régulations et rien ne peut arrêter cet animal.

Les raisons de l’envolée des bitcoins

  • D’abord, le fait est que la cryptomonnaie fait moins peur. Les institutionnels, comme d’ailleurs bien des entreprises, en mettent dans leurs actifs. Et la BRI n’y trouve plus rien à redire. Pour l’instant. Car, on ne peut quand même pas passer sous silence les mésaventures du ripple, autre cryptomonnaie, qu’une procèdure engagée par la SEC américaine a envoyé au tapis. Mais, bon, ce n’est pas le cas des bitcoins et des plateformes qui les traitent, comme Coinbase. Cette dernière se prépare, d’ailleurs, à entrer en bourse. On connaît déjà le gagnant.
  • Et puis, les valeurs refuge traditionnelles comme, par exemple, l’or, le dollar ou l’euro, sensibles à la conjoncture mondiale, n’ont plus la même cote auprès des investisseurs pour remplir ce rôle. L’or termine ainsi l’année à 1895 $, sous son plus haut annuel de 2038 $ et sans avoir vraiment atteint un nouveau plus haut historique. On doit aussi cette désaffection à l’arrivée d’investisseurs d’un nouveau genre qui ont découvert l’attrait des marchés financiers pendant les périodes de confinement et qui ont appris très rapidement à « trader » grâce à des applications comme Robinhood
  • A cela s’ajoute le fait que le bitcoin est de plus en plus utilisé dans le cadre de relations commerciales normales. C’est ce qui a poussé la plateforme paypal a en faire un des instruments possibles pour faire des transactions par son intermédiaire. Acheter des bitcoins revient alors à acheter, en quelque sorte, des parts de fintech
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Pour toutes ces raisons, pour beaucoup d’analystes, la valorisation du bitcoin parait devoir se poursuivre. 

Le bitcoin, une valeur hautement spéculative

Il n’en reste pas moins que le bitcoin est, fondamentalement, une valeur hautement spéculative et qu’au cours de sa courte histoire, il a déjà connu des embardées spectaculaires. Rien n’interdit de penser que cela puisse se reproduire à l’avenir.

Par ailleurs, force est de constater qu’il est difficile de mesurer précisément les effets des mécanismes à l’oeuvre qui sous-tendent les évolutions actuelles de l’économie mondiale. Dans ces conditions, on peut tout aussi bien demander à une boule de cristal ce que seront ces évolutions, et par voie de conséquence, celles du bitcoin.

Pour caractériser ces conditions, qui ne datent pas d’aujourd’hui, Alan Greenspan, l’inamovible président de la Réserve Fédérale américaine, de 1987 à 2006, les a appelé « Le temps des turbulences« , titre de ses mémoires parus en 2007. 

 

 

 

 

 

Marc Duteil Journaliste NewsFrance.org
Journaliste, Pigiste | Plus de publications

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.

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Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.

Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org

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