Lundi très noir pour le CAC 40 en recul de 8,39 % et à 4707, 91 points à la clôture. La faute au coronavirus et de la réaction en chaîne qu’il provoque.
- Le secteur du transport et du tourisme est le premier à pâtir des confinements et des annulations d’évènements. A noter qu’Augustin de Romanet, PDG d’ADP, a été testé positif au coronavirus.
- Face à une moindre demande, le pétrole plonge. D’autant plus que les pays producteurs ne parviennent pas à s’entendre. L’Arabie Saoudite ouvre ses vannes en grand et le prix du baril de brent s’établit désormais autour de 30 dollars. En conséquence, toute la filière et parapétrolière est secouée. A ce niveau de prix la production de pétrole à partir des gaz de schiste n’est plus rentable.
- Les monnaies liées aux matières premières comme le rouble et le dollar sont chahutées. En favorisant les obligations, les arbitrages entraînent l’effondrement des rendements obligataires. Par voie de conséquence, le secteur bancaire déjà ébranlé par les risques pesant sur ses débiteurs voit ses actif menacés par la chute de ces mêmes rendements.
- Le désengagement forcé de nombreux investisseurs entraîne le marché vers des zones graphiques qui le transforme, d’ores et déjà, en « bear market« .
Par conséquent, le plongeon du CAC 40 risque de durer et la crise sanitaire sanitaire de se transformer en crise systémique. Les autres bourses européennes, Londres, Francfort, Milan, ont suivi le même chemin. Si la propagation du coronavirus semble se ralentir en Chine, il continue sa progression en dehors.

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org