À la demande d’organisations environnementales et d’associations de consommateurs, la commission européenne impose de nouvelles étiquettes énergétiques en France.
D’après une étude sur les Leviers d’avenir en électroménager, Gifam Insights, 2018, 90% des Français considèrent que cet étiquetage est important pour choisir leurs achats.
1994 : création des étiquettes énergétiques
L’affichage va de la lettre A à la lettre G pour classer les appareils électroménagers selon leurs performances énergétiques. Les appareils classés en G étant les plus énergivores et A pour les plus économiques. La fiche résume aussi les caractéristiques du produit.
Années après années la qualité des équipements progressent pour atteindre la lettre A. Alors pour pouvoir faire encore la différence, on ajoute des plus. On a donc des A+, des A++, des A+++.
En 2012: alors que les étiquettes énergétiques vont jusqu’à G, les réfrigérateurs de classe inférieure à A sont interdits à la vente.
En 2017, 90% des appareils obtiennent un A.
Le consommateur est dans le flou puisque un frigo noté A+ n’est donc pas performant. C’est en fait une mauvaise note. Le client peut considérer qu’il y a tromperie.
Mars 2021 : l’arrivée de nouvelles étiquettes énergétiques
Ce changement s’inscrit dans le plan de transition énergétique. La Commission européenne chiffre les économies possibles, grâce à ce nouvel étiquetage, à 150 euros par an et par foyer en moyenne.
Les magasins ont deux semaines pour se mettre en conformité en affichant les bonnes fiches. Ces nouvelles sont plus claires. Elles vont de A à G, et du vert au rouge.
En haut à droit, il y a un QR code à flasher avec un smartphone pour avoir des renseignements techniques supplémentaires.
Ces nouvelles étiquettes énergétiques concernent les appareils froids : cave à vin, réfrigérateurs, congélateurs et combinés. Le lavage : lave-vaisselle, lave linge et machine lavante-séchante. Et les écrans comme les télévisions.
Un nouvel affichage pour les ampoules est prévu pour septembre. Il faudra attendre l’année prochaine pour les climatiseurs, les sèches linges à tambour, les aspirateurs et les chauffe-eau.
Évidemment les appareils les mieux classés sont aussi les plus onéreux. Mais le client fera des économies par la suite sur sa consommation d’électricité. La lettre A parait pour l’instant inatteignable, mais les fabricants vont travailler dur pour développer de nouvelles technologies pour y arriver.
Ce nouvel étiquetage est européen. Il permet de comparer les produits à l’intérieur de la CEE. Ce qui est pratique pour les achats frontaliers et sur internet.
L’efficacité énergétique est recalculée avec de nouveaux critères, une nouvelle échelle. Par exemple un classement de perception sonore.
Un nouveau critère pour le lave-linge : l’efficacité du programme « éco 40-60° ». C’est ainsi qu’une machine à laver qui était classée A+++ peut se retrouver en E. Si les performances attendues sur ce mode de lavage ne sont pas atteints.
Ne soyez donc pas surpris en voyant dès aujourd’hui en magasin des appareils classés D ou E sur les nouvelles étiquettes énergétiques.

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org