On y est ! C’est ce samedi qu’ont pu rouvrir les commerce dit non-essentiels. Mesures drastiques ou pas, la foule s’est en tout cas pressées en nombre pour prendre l’air ou pour effectuer des achats de Noël retardés depuis trop longtemps. Un déconfinement partiel qui a généré parfois de longues files d’attente… Mais que tout le monde a pris avec le sourire !
On ne peut pas passer le mois de décembre avec des magasins fermés. Ce serait un tsunami économique.
Geoffrey Roux de Bézieux, patron du Medef, avait ainsi tenté de faire réagir le gouvernement en mettant en avant la possibilité de se retrouver face à 100 000 dépôts de bilan en 2021. Ce samedi 28 novembre à finalement redonné vie aux centres-villes avec la réouverture des commerces non-essentiels. Par arrêté préfectoral, les magasins ont également l’autorisation d’ouvrir les dimanches jusqu’à la fin de l’année.
Des centres-villes pris d’assaut
Lyon, Angers, Montpellier… Le même spectacle partout à travers la France. À Nevers, dans une avenue Charles-de-Gaulle encombrée, une vendeuse de lingerie se réjouit d’avoir retrouvé ses habitués.
Les gens sont présents, ils jouent le jeu des petits commerces. Il y a une bonne fréquentation. On est content d’avoir rouvert.
Dans ce mini déconfinement, ce sont avant tout les coiffeurs que l’on s’arrache. Malgré des prises de rendez-vous espacées de manière à respecter les mesures sanitaires, ce sont parfois 4 à 5 personnes qui attendent devant la porte.
Même chose devant les parfumeries Sephora et Yves Rocher mais aussi les boutiques de prêt-à-porter où les achats de cadeaux de Noël sont allés bon train. Dans les bijouteries, les clients alternent entre achats plaisir et demandes de réparation de montres ou de bracelets, cassés parfois depuis plus d’un mois.
Une bonne humeur palpable chez les commerçants et les nombreux badauds sortis en famille pour profiter enfin de l’agitation des zones commerciales et des décorations de Noël.
Je ne pensais pas trouver autant de monde. C’est bon pour le commerce, moins pour le Covid.
Pour beaucoup en revanche, pas question de sortir dès ce samedi. Dans certaines boutiques, bon nombre de clients prudents ont préféré téléphoner pour connaître l’affluence, préférant finalement repousser leurs achats à la semaine suivante.
L’occasion de souffler pour les commerçants, mais qui ne doit pas nous faire oublier la détresse dans laquelle restent toujours les restaurateurs. À Saintes, Jean-Luc Chaigneau dont le bar à bières restera fermé jusqu’à nouvel ordre se désespère.
Je ne vois pas pourquoi on n’a pas le droit d’ouvrir, on respecte toutes les consignes sanitaires.
De nombreuses demandes ont été déposées afin que les restaurateurs puissent ouvrir pendant les fêtes. Peut-être que les semaines à venir apporteront une autre bonne nouvelle.