Responsabilité Sociale d’une vingtaine d’entreprises du CAC 40 face au covid-19

Responsabilité sociale d'une vingtaine d'entreprises du CAC 40 face au covid-19

Alors que plus de 10 millions de salariés sont au chômage partiel, soit 1 salarié sur 2, pour près de 820 000 entreprises, mais  plus de 90 % des salariés de l’hôtellerie-restauration et du BTP, une vingtaine d’entreprises du CAC 40 contribuent aussi à l’effort collectif.

Elles ont, notamment, décider de réduire ou de suspendre le versement de dividendes, de diminuer, pour certaines, la rémunération de leurs dirigeants, voire même, de créer des fonds pour aider leurs salariés en difficulté.

Les  réductions de salaire des dirigeants  sont, en général, de l’ordre de 25 % pour, au moins, une période de 2 mois. A titre d’exemple :

  • Le PDG de LVMH, Bernard Arnault, a renoncé à la totalité de son salaire pour les mois d’avril et de mai.

 

  • De son côté, François-Henri Pinault, PDG de Kering, a abandonné 25 % de son salaire. Cela pour la période allant d’avril à décembre.

Les autres dirigeants sont ceux de Carrefour, de Legrand, de Michelin, de Renault, de Schneider Electric et de Sodexo.

A noter que pour Renault, la réduction de salaire concerne Jean-Dominique Sénard, le Président, et Clotilde Debos, Directrice générale par intérim. Cette dernière doit être remplacée par Luca de Meo à compter du 1er Juillet.

 

3 entreprises du CAC 40 ont créé des fonds d’aide

Trois entreprises ont mis également en place des fonds pour aider leurs salariés en difficulté. Il s’agit, notamment, d’Accor, de Schneider Electric et de Sodexo. Le fond d’Accor est de 70 millions d’euros.

Ce montant est issu d’une partie des  dividendes non versés aux actionnaires . Celui de Sodexo est de 30 millions. Il est alimenté par les réductions de salaire des dirigeants. La réduction de 25 % du salaire du PDG de Schneider Electric doit servir à financer des actions de prévention contre le covid-19.

Lire aussi :  Noël 2020 : Des fêtes placées sous le signe des bons d’achat !

De son côté, l’État poursuit ses efforts en faveur des entreprises. Il autorise le report des échéances fiscales au 30 juin. En outre, il dispose  encore d’une marge confortable pour assurer le paiement des indemnités de chômage partiel.

De même, il fait pression sur les bailleurs pour qu’ils annulent 3 mois de loyer pour les TPE.

Enfin, doté de 300 milliards, le dispositif de prêts garantis par l’État est en train de monter en puissance. 150 000 entreprises viennent d’en bénéficier pour un montant total de 22 milliards d’euros. 40 milliards supplémentaires sont en cours de traitement par la BPI.

Un quart de la population française vit seul ou dans un logement trop petit

La baisse du prix de l’électricité rebat les cartes du système électrique de la France