Au cœur de Londres, la magie d’Oxford Street disparait comme par enchantement
Lors de mon dernier voyage à Londres, Oxford Street m’avait ébloui par ses lumières étincelantes et ses magasins débordant d’activité. Mais ce dernier voyage m’a révélé une Oxford Street en pleine mutation, une rue emblématique qui, malgré les défis, tente de conserver sa grandeur.
Ikea à Oxford Street : Une inauguration retardée, un symbole de la crise
Oxford Street, l’artère commerciale la plus prisée de Londres, vit des moments difficiles. Le tant attendu magasin phare d’Ikea y connaît déjà un retard d’un an, remettant en question le dynamisme de ce boulevard autrefois rayonnant. De son côté, M&S songe à quitter définitivement les lieux, alarmé par une situation qui, selon eux, dissuade d’autres enseignes d’y envisager de nouveaux projets.
Dans une interview accordée au Telegraph, Peter Jelkeby, directeur général d’Ikea pour le Royaume-Uni et l’Irlande, a réaffirmé la détermination de l’entreprise à investir massivement dans la zone d’Oxford Circus. Le projet ambitieux prévoit la mise en vente de quelque 6 000 produits. Toutefois, Jelkeby a souligné l’importance cruciale de soutenir la communauté commerciale locale afin de préserver le caractère emblématique d’Oxford Street.
L’enseigne suédoise n’est pas la seule à avoir soutenu le projet de rénovation de M&S. Elle rejoint une liste grandissante d’entreprises qui croient fermement à la revitalisation de cette artère. Comme l’a mentionné M. Jelkeby:
« Les rues principales nécessitent des investissements et une régénération, surtout une rue d’une importance économique internationale comme Oxford Street. Elles doivent continuer à séduire clients et visiteurs, tout en inspirant d’autres détaillants à travers le Royaume-Uni. »
Cependant, le report de l’inauguration du magasin Ikea n’est que la pointe de l’iceberg pour Oxford Street, déjà confrontée à l’émergence de « magasins de bonbons américains » et à une criminalité en hausse. Récemment, une campagne virale sur les réseaux sociaux insinuant une tentative de cambriolage a contraint la police à intervenir, entraînant l’arrestation de neuf individus.
La situation est telle que Sacha Berendji, directeur des opérations chez M&S, a signalé, dans une lettre adressée au Telegraph, une montée de la criminalité à Oxford Street, déplorant des « magasins vides, des rues jonchées et moins de visiteurs ».
Ce bouleversement à Oxford Street est un rappel poignant de l’importance de s’adapter et d’innover, même pour les lieux les plus emblématiques.

Brigitte Canet est née à Lyon en 1970. Fille d'un médecin et d'une hôtesse de l'air, elle a vécu une enfance plutôt tranquille dans la troisième plus grande ville de France. Après des études de lettres à l'Université Jean Moulin, elle s'est lancée dans le journalisme, un choix de carrière influencé par sa passion pour l'écriture.
Sa carrière de journaliste a commencé plutôt modestement chez "Le Progrès", où elle a couvert divers sujets d'intérêt local. Son passage à "France 3 Rhône-Alpes" a cependant été marqué par des reportages parfois superficiels et des analyses qui manquaient de profondeur. Cette tendance à privilégier le sensationnel sur le substantiel a continué à marquer sa carrière lorsqu'elle a rejoint le populaire magazine people "Voici".
Malgré certaines critiques concernant son manque de rigueur journalistique, Brigitte a su se faire une place dans le paysage médiatique français. Elle est connue pour son approche sensationnaliste et son style flamboyant, qui, bien que controversés, ont trouvé un public. Ses articles sur la vie des célébrités et les scandales du showbiz sont particulièrement populaires, même si certains les jugent trop intrusifs.
Brigitte Canet a également publié plusieurs livres à sensation sur la vie des célébrités. Ces ouvrages, souvent basés sur des rumeurs et des spéculations, ont été largement critiqués pour leur manque de rigueur et d'objectivité.