Malgré la crise COVID-19, les employeurs peuvent-ils aider leurs salariés ?

Malgré la crise COVID-19, les employeurs peuvent-ils aider leurs salariés ?

La COVID-19 reste une préoccupation majeure des employeurs, protégeant naturellement la santé et le bien-être des salariés. Mais l’impact de la pandémie ne se limite pas à la seule santé physique et mentale. Le bien-être financier est également menacé. Le problème n’est pas soudain. Mais la crise l’a exacerbé. 

Depuis la crise du COVID-19, de plus en plus d’employés sont dans l’incertitude. C’est pourquoi, les employeurs ont maintenant la possibilité de communiquer avec les employés sur des questions financières. Et effectivement, ils qui ne se limitent pas à la planification de la retraite.

 

La covid impacte le bien-être financier des salariés

On sait bien que les difficultés financières soient depuis longtemps un problème pour les futurs retraités. Cependant, l’impact récent de la COVID-19 sur le bien-être financier révèle en particulier un changement sur la planification de la retraite pour beaucoup.

Pour près de 30 % des participants au récent sondage : « Dans la tête des participants au régime »,  la pandémie a changé leurs projets de leur retraite. Source : Enquête Inside Minds auprès des participants au plan 2021 et AllianceBernstein (AB)

Et au cours de la dernière année, 17 % des personnes interrogées ont utilisé leur épargne-retraite pour payer leurs frais de subsistance. C’est-à-dire les frais liés au logement, à l’alimentation et aux autres soins personnels.

Mais beaucoup plus se sont tournées vers des fonds d’urgence ou des crédits pour joindre les deux bouts. Pour l’instant les ménages ont favorisés les crédits et les épargnes d’urgence comme première ligne de défense. Mais, si la pandémie progresse, à mesure que ces autres actifs s’épuisent, ils exploiteront davantage leur épargne-retraite. 

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La confiance des salariés liée à un bien-être financier plus large

Depuis les premiers sondages de l’AB (en 2005), seulement un participant sur trois (29 %) en moyenne, se sentait « confiant » ou « très confiant » sur leurs perspectives de retraite.

L’enquête de cette année révèle un niveau de confiance de 35 %. Ce qui est meilleur que la moyenne. Mais c’est un net recul par rapport à 2018. En effet, près de la moitié (47 %) semblaient confiants quant à leur retraite cette année-là.

À plus grande échelle, la vie est clairement un défi financier majeur pour de nombreuses personnes. Lorsqu’on leur demande de décrire leur vie financière globale, 31 % déclarent qu’ils finissent le mois avec des difficultés. Et un sur 10  se privent de loisirs (théâtre, cinéma…). (Source : Enquête Inside Minds auprès des participants au plan 2021 et AllianceBernstein, AB)

Aujourd’hui, c’est de plus en plus difficile d’envisager une retraite confortable. Effectivement, cela dépend de trop d’autres soutiens financiers extérieurs. Comme, les dettes de crédit, les primes d’assurance, les frais de santé, les impôts…

Même des éléments de base comme la budgétisation affectent tout le bien-être financier des individus. Ainsi, les programmes de santé financière au travail peuvent être l’outil idéal.

 

Gagnant-gagnant pour les salariés et les patrons

Avec tous les avantages et le potentiel d’aider, les programmes de remise en forme financière sont plus que jamais nécessaires. Les programmes de santé financière ne sont pas de simples offres supplémentaires. Car ils impactent positivement les salariés et employeurs.

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Les besoins financiers sont différents selon les ménages. La clé est donc d’offrir une large sélection.

 

Prendre un chemin vers une meilleure vie financière

Lors du choix des programmes à proposer, il peut être utile d’interroger les employés sur leurs sujets d’intérêt. Effectivement, cela peut renforcer l’engagement.

Les employés plus âgés, par exemple, peuvent apprécier des sujets tels que la façon de percevoir un revenu de retraite et de comprendre l’assurance maladie à long terme. Tandis que les jeunes travailleurs peuvent être plus intéressés par les cotes de crédit, la gestion de la dette et la budgétisation

En général, les travailleurs à risque financier sont principalement des femmes, des personnes à faible niveau d’étude, de couleurs et à faible revenu. Ces données démographiques correspondent strictement aux niveaux de confort et de confiance dans les employeurs qui offrent de tels programmes.

Autrement dit, ceux qui ont le moins confiance en leurs employeurs sont ceux qui ont le plus besoin de bien-être financier. Sur cette base, les programmes de santé financière doivent s’adresser à une population plus large d’employés, mais également rester pertinents pour des segments différents et sous-protégés.

Une feuille de route vers le bien-être financier commence par une participation solide

L’intérêt d’un employé pour le contenu et son aisance quant à la façon dont le programme est dispensé – et qui l’offre – peuvent également déterminer l’humeur et l’engagement. Donc, les employeurs doivent respecter les petites nuances parmi leur public.

Pendant de nombreuses années, les travailleurs ont lutté constamment pour leur bien-être financier. Cette année, les ménages sont plus durement touchés.

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Il appartient maintenant aux promoteurs de planifier les prochaines étapes pour constituer un niveau d’épargne et une retraite plus élevé. 

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