Investir dans l’économie bleue

L’Économie bleue est une approche pionnière pour repenser la façon dont nous interagissons avec nos océans.

Pourquoi investir dans l’économie bleue ?

Est-ce si important d’investir dans l’économie bleue ? Nos mers et océans sont encombrés de plastiques et de métaux lourds, et les ressources diminuent. En investissant dans nos mers, nos océans et nos entreprises au sein de cette économie, nous pouvons faire une réelle différence. Aider à stopper les dommages causés au fil des années.

L’économie bleue devrait croître à un rythme deux fois supérieur que le reste de l’économie d’ici à 2030.

Heureusement, le secteur de la gestion d’actifs s’implique de plus en plus dans le patrimoine de notre environnement. Dans les ressources disponibles, et promet de réorienter les investissements en privilégiant la durabilité et la responsabilité sociale.

 

Pourquoi les investisseurs se tournent-ils vers une économie bleue ?

Ces dernières années, les investissements ESG (environnemental, social et de gouvernance) augmentent rapidement. La dynamique est également forte dans le domaine des ETF (Exchange-Traded Funds), soit en français fonds coté en bourse.

Cette industrie connaît en effet une croissance saine avec des actifs ESG atteignant de nouveaux records chaque mois. Les marchés financiers ont une opportunité unique de contribuer au développement durable à travers le monde. Son activité passive fait sa part.

L’économie bleue reflète une réalité économique croissante. La Banque mondiale définit l’économie bleue comme l’

Utilisation durable des ressources océaniques pour la croissance économique, de meilleurs moyens de subsistance et des emplois, et la santé des écosystèmes océaniques .

L’écosystème marin possède des attributs et des ressources qui sont essentiels à notre bien-être et à la réussite de l’économie mondiale. Bien que leur durabilité soit désormais sérieusement menacée.

Que ce soit pour l’emploi touristique ou l’éolien en haute mer, les cours d’eau, mers et océans sont aussi de grands réservoirs de biodiversité à conserver à tout prix. Ils sont indispensables pour maintenir notre sécurité alimentaire et notre santé, et pour protéger nos zones côtières.

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Quelques chiffres clés

Quelques chiffres clés soulignent l’importance de l’économie bleue : les océans et les mers couvrent 70 % du globe. 350 millions d’emplois sont associés aux océans dont la pêche, l’aquaculture et le tourisme.

Plus de 50 % de l’oxygène que nous respirons provient des océans. Ils absorbent 30 % de nos émissions de carbone. Plus de 90 % des marchandises échangées voyagent par voie maritime. Le transport maritime est donc la pierre angulaire de l’économie mondiale. Les activités de l’économie bleue font vivre plus de 820 millions de personnes.

C’est pourquoi les mers et les océans sont un capital naturel unique. Dans un contexte de dégradation de la santé et de la biodiversité des écosystèmes marins, il est urgent que les acteurs économiques intensifient leurs efforts avec des initiatives visant à réduire les émissions de polluants et l’élimination des substances dangereuses. Les ressources naturelles terrestres continuent de s’épuiser. Il s’agit désormais de ne pas épuiser ceux que l’on trouve dans les zones marines et océaniques.

L’économie bleue est un véritable moteur de l’économie mondiale, on s’attend à une forte croissance. Les ressources d’emploi illimitées des océans, des mers et des côtes ouvrent des perspectives d’emploi illimitées. L’avenir de la planète en dépend.

 

Une demande en eau grandissante

D’ici 2030, la demande en eau dépassera probablement l’offre de 40 % et la moitié de la population subira probablement un stress hydrique.

Deux facteurs principaux sont impliqués : la croissance démographique et le changement climatique. L’eau est un élément vital de notre alimentation. Mais plus encore, l’eau est un élément clé du cycle de production de presque tous les produits : 2 500 litres de riz nécessitent 2 500 litres d’eau, 2 700 litres pour un t-shirt en coton, 15 000 litres pour 1 kilogramme de bœuf.

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Nous sommes capables de comprendre facilement comment la population augmente. Nous atteindrons 10,9 milliards de personnes d’ici la fin de ce siècle, selon la projection. Cela aura un fort impact sur la consommation d’eau.

 

Changement climatique

L’autre facteur est le changement climatique. La hausse des températures mondiales perturbe les conditions météorologiques, entraînant également des catastrophes météorologiques violentes. Mais aussi une disponibilité incroyable de l’eau et la contamination des réserves d’eau.

Aujourd’hui, la pénurie d’eau est un problème dans les pays en développement. Une mauvaise qualité et un assainissement inadéquat ont un impact négatif sur la sécurité alimentaire, les choix de carrière et les opportunités d’éducation.

Quelques chiffres clés :

  • Le Forum économique mondial fait de la crise de l’eau le 4e risque principal par impact, derrière les armes de destruction massive, le changement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes.
  • 3 personnes sur 10 n’ont pas accès à l’eau potable.
  • 2,4 milliards de personnes n’ont pas accès aux services d’assainissement de base.
  • Près de 1 000 enfants meurent chaque jour de maladies évitables liées à l’eau et de diarrhées liées à l’assainissement.

Le défi de la rareté de l’eau peut être atténué en ciblant les entreprises du secteur de l’eau. Comme avec Lyxor Global Water (DR) UCITS ETF.

Marc Duteil Journaliste NewsFrance.org
Journaliste, Pigiste | Plus de publications

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.

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Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.

Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org

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