Les dirigeants du G20 ont envoyé un message symbolique, dimanche au début de l’une des plus importantes conférences sur le climat. Promettant ainsi de « poursuivre les efforts » pour maintenir les températures mondiales à 1,5 degré Celsius d’ici à la fin du siècle.
Un grand pas en avant lors du G20
Bien que citer ce chiffre soit un pas en avant, les dirigeants n’ont pas dit comment leurs pays réduiraient leurs émissions de manière plus agressive pour atteindre cet objectif. 1,5 degré est le seuil critique pour limiter les effets les plus graves du changement climatique.
Nous restons attachés à l’objectif de l’Accord de Paris. C’est-à-dire de maintenir les températures moyennes mondiales bien en dessous de 2 ° C. De même nous nous efforçons de les limiter à 1,5 ° C au-dessus des niveaux préindustriels, comme moyen de réaliser l’Agenda 2030.
Déclarent les dirigeants, dans un communiqué.
Rajoutant qu’ils « attendent avec impatience une conférence sur le climat réussie ». La présidence française a évoqué « un objectif commun », concernant le seuil de 1,5 °C.
Les dirigeants déclarent :
Nous reconnaissons que les impacts du changement climatique à 1,5 ° C sont bien inférieurs à ceux à 2 ° C.
Un engagement avant tout symbolique
Même si cet engagement est symbolique, peu importe, d’après le Premier ministre italien Mario Draghi.
Maintenant, pour la première fois, tous les pays du G20 reconnaissent le mérite scientifique de l’objectif de 1,5 échelon.
A-t-il déclaré.
Le consensus scientifique est que si les températures mondiales augmentent en moyenne de 1,5 degré Celsius, c’est-à-dire 2,7 degrés Fahrenheit, cela augmentera considérablement la probabilité de catastrophes climatiques. En effet, ce désastre pourrait exacerber la famine, les maladies et les conflits.
Ce consensus est apparu dans un rapport historique quelques années après la conclusion de l’accord de Paris en 2015. Celui-ci fixait l’objectif « bien en dessous » de 2 degrés Celsius.
Le ton de la déclaration envoie un signal important au sommet international sur le climat dirigé par l’ONU qui a débuté dimanche à Glasgow. Son hôte, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont atteint l’objectif de 1,5 degré en guise de cri de ralliement.
Les pays du G20 représentent la majorité des émissions des gaz à effet de serre de la planète
Les pays du G20 représentent effectivement la majorité des émissions des gaz à effet de serre sur terre. C’est pourquoi, ce sont eux, qui ont la clé pour éviter les pires conséquences du réchauffement climatique.
Garder l’objectif de 1,5 ° C reste accessible.
Ont déclaré les dirigeants dans un communiqué dimanche.
Cet objectif nécessitera une action et un engagement significatifs et efficaces de tous les pays. Adoptant peut-être des approches différentes. À travers le développement de voies nationales claires, qui alignent l’ambition à long terme. Avec pour cela des objectifs à court terme et des objectifs à moyen terme.
Cela nécessite évidement la coopération et le soutien internationaux. Y compris dans le secteur de la finance et de la technologie. Mais aussi, de la consommation et la production durables et responsables en tant que catalyseurs essentiels, dans le contexte du développement durable.
L’objectif très ambitieux du G20
Pour le moment, atteindre un plafond de 1,5 degré est un objectif très ambitieux. De plus, même si tous les pays atteignent les objectifs qu’ils se sont fixés dans l’Accord de Paris, les températures moyennes mondiales sont sur le point d’augmenter de 2,7 degrés Celsius. Et cela avant la fin du siècle.
L’effort des grands pays pollués seraient nécessaires pour atteindre cet objectif. Leurs contributions sont déterminantes au niveau national, pour atteindre l’objectif, en promettant de réduire les émissions beaucoup plus rapidement.
Les dirigeants se sont engagés à « prendre de nouvelles mesures au cours de cette décennie » et à mettre à jour leurs plans si nécessaire.

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org