Le ministère de la transition écologique et solidaire a publié le 3 avril un arrêté légalisant le rétrofit. Cet arrêté ouvre la porte à sa généralisation. Pour les professionnels réunis au sein de l’association AIRe (Acteurs de l’Industrie du Rétrofit électrique) et de la Fédération Nationale de l’Artisanat Automobile (FNA), c’est une très bonne nouvelle, car :
Elle doit permettre l’essor, la création et structuration d’une nouvelle filière en matière de mobilité durable et d’économie circulaire.
Rappelons que le rétrofit est ce procédé qui permet de remplacer un moteur thermique par un moteur électrique, à batterie ou à pile à combustible, sans changer l’aspect extérieur du véhicule. Cet arrêté ministériel va permettre à ce procédé, très confidentiel et très coûteux jusqu’à présent, de toucher un nouveau public.
Cependant, l’autorisation ne concerne que les professionnels habilités par les constructeurs et les véhicules à moteur de plus de 5 ans, ainsi que les 2 ou 3 roues de plus de 3 ans.
Soutien au rétrofit de Grenoble Alpes Métropole
Cela dit, Grenoble Alpes Métropole, pionnière en la matière, subventionne jusqu’à 7200 €, suivant les cas, la transformation d’utilitaires appartenant à des particuliers ou à des professionnels. Cette transformation donne droit à l’attribution de la vignette Crit’Air . Délivrée par le ministère de la transition écologique et de la solidarité, elle facilite la circulation de ses possesseurs. Notamment, pendant les pics de pollution atmosphérique.
Pour les édiles grenoblois :
Une vraie prime à la conversion ou à la transformation est plus vertueuse qu’une prime à la casse.
Pour certains analystes, enfin, outre les utilitaires, il existe aussi un important marché pour les véhicules de collection. Volkswagen s’est ainsi associé avec eClassics pour la conversion des anciennes coccinelles et des anciens combi WV. Les anciennes 4L et les anciennes 2CV pourraient également bénéficier, pour les mêmes raisons, de ces nouvelles dispositions.
Pour conclure, selon les mots de l’AIRe :
C’est bon pour nos poumons, bon pour nos emplois, bon pour la reprise, bon pour nos villes, nos régions, la France et la planète.

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org