SageFund est une plateforme de gestion de patrimoine, en ligne. Fondé par Sana Al Badri et Marco Vega en 2019. Leur objectif est de rendre la gestion de fortune accessible à tous ! Tout en placant le développement durable au cœur de tous les produits d’investissement disponibles sur leur plateforme.
Sana Al Badri est conseillère financière agréée, avec une expérience dans l’écosystème des startups et le secteur des ONG. Quant à Marco Vega, il a terminé de son doctorat en neurosciences pour se plonger dans l’industrie des startups, avant de se lancer l’aventure de la plateforme SageFund

Voyons comment le secteur de la gestion de patrimoine évolue. Qu’est-ce qui distingue la génération Y, c’est-à-dire les personnes nées entre 1980 et 2000 en termes d’investissement ? Et enfin, pourquoi la durabilité est un atout si important dans la culture d’investissement sur plateforme aujourd’hui.
Pourquoi la création de la plateforme « SageFund« , une entreprise de gestion de patrimoine ? Quels sont les lacunes du marché?
Le visage de la gestion de fortune évolue. Les Millennials vont de devenir le segment de génération le plus riche dans les prochaines années. Ils hériteront de 57 000 milliards de dollars d’ici 2030.
Or, la génération Y a peu confiance dans les banques traditionnelles. Et recherche ainsi des services modernes qui les comprennent mieux, comme l’accès à des plateformes d’investissement.
Le secteur de la gestion de patrimoine n’est pas préparé à cette évolution. Parce qu’il manque largement d’offres matérielles adaptées aux besoins changeants des investisseurs.
Quelle est la cible démographique de la plateforme ?
Globalement, ce sont des clients LOHAS millénaire « Lifestyle of Health and Sustainability » (mode de vie sain et durable). C’est-à-dire des personnes entre 25-40 ans. Car ce segment est soucieux de l’environnement.
Jusqu’à présent, il y a un pourcentage élevé de femmes qui investissent dans ces solutions. Beaucoup d’entre eux n’ont jamais investi auparavant.
Beaucoup ont récemment reçu de l’argent (ou des portefeuilles d’investissement). Ou alors, ils ont de gros points d’interrogation sur les assurances et placements que leurs parents ont ouverts pour eux il y a des années.
Ils veulent en savoir plus sur la durabilité. Ou bien encore, ils sont surfacturés !
Quels sont les principaux objectifs de la plateforme ?
Les ETF, Exchange Traded Funds présentent de nombreux avantages. Ils sont abordables, transparents, performants et flexibles. Pour une excellente expérience d’investissement les ETF sont fiables.
Pourquoi des ETF durables ?
Quant à la durabilité, elle est importante pour de nombreuses raisons. Tout d’abord, le changement climatique et les risques financiers associés. Et bien sûr, les arguments éthiques. Puisque personne ne veut financer un avenir dystopique. Les clients préfèrent que leurs investissements soient une force positive dans le changement économique.
Sana Al Badri et Marco Vega font partie de la génération Millennial.
Comme tous les Millenials, ils comprennent les frustrations et les espoirs de cette génération. La génération Y veut épargner et investir. D’autant plus que beaucoup d’entre eux ont maintenant gravi les échelons dans leur carrière.
Merrill Lynch prédit que le potentiel de gains du millénaire augmentera de 75 % jusqu’en 2030. En même temps, les Millenials ont des besoins très spécifiques. Par exemple, ils exigent de meilleurs outils logiciels et une belle expérience utilisateur.
Mais, ils souhaitent aussi plus de transparence et de simplicité dans les plateformes. De nombreux milléniaux sont frustrés par les frais cachés. Ou l’opacité des produits bancaires. Ils exigent également que la durabilité soit la priorité.

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org