20 nommées pour le prix du Ballon d’Or féminin 2021. Dont 2 Lyonnaises et 2 parisiennes.
Les 20 sélectionnées pour le Ballon d’Or féminin 2021
5 nominées pour Chelsea
L’attaquante anglaise Ellen White et Fran Kirby sont deux remplaçantes des Lionnes. De plus l’attaquante australienne Sam Kerr, la défenseure suédoise Magdalena Eriksson, la Danoise Pernille Harder et la milieu de terrain canadienne Jessie Fleming complètent les cinq nominées des champions league anglais Chelsea.
Vivianne Miedema d’Arsenal est la septième joueuse actuelle de la WSL sur la liste. Une autre joueuse a participé à la WSL la saison dernière : l’ancienne milieu de terrain de Manchester City Sam Mewis, qui vient maintenant de North Carolina Courage, elle est également nommée.
Notons aussi que Sam Mewis, remarquable, est la seule internationale américaine à être inclus. Car les grandes stars américaines telles que Megan Rapinoe, Alex Morgan et Carli Lloyd ont été oubliées.
5 nominées chez le Berça
Tout comme Chelsea, Barcelone compte également cinq nominées. Dont la milieu de terrain espagnole Alexia Putellas, qui est l’une des favorites. En effet, Barcelone a remporté la Ligue des champions féminine cette année avec une superbe victoire 4-0 sur Chelsea en finale.
Jennifer Hermoso, Irene Paredes (ancienne joueuse du PSG), Sandra Panos et Lieke Martens complètent les nominées barcelonaises.
La France est également bien représentée
Trois Françaises sont présentes pour cette édition 2021, à savoir Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto du PSG, ainsi que l’éternelle Wendie Renard de l’Olympique Lyonnais.
Les autres sélectionnées sont Christine Sinclair (CAN/Thorns FC), Ashley Lawrence (CAN/PSG), Viviane Miedema (HOL/Arsenal), Ellen White (ANG/Manchester City), Samantha Mewis (CAN/North Carolina Courage) et Stina Blackstenius (DAN/Häcken).
Ainsi au total, 18 des 20 nominés jouent dans leur club de football en Europe, reflétant peut-être un transfert de pouvoir dans le sport d’un côté de l’Atlantique à l’autre au niveau des clubs.
Qu’est-ce que le ballon d’or féminin ?
Il s’agit de la version féminine du Ballon d’Or. Cette distinction est remise par France Football. En fait, elle a été distribuée pour la première fois en 2018, à l’attaquante lyonnaise et joueuse internationale norvégienne, Ada Hegerberg. Quant à Rapinoe, elle a été la vainqueuse 2019. Alors que l’arrière droite anglaise de l’OL Lucy Bronze, actuellement blessée, a terminé à la deuxième place.
Tout comme pour les hommes, cette récompense est attribuée à la meilleure joueuse de football de l’année. Sans distinction de championnat, ni de nationalité.
Il n’y a pas eu de prix 2020 en raison de la pandémie. Cette année, Le Canada a remporté la plus haute distinction internationale pour les femmes disponible : l’or olympique. En effet, après avoir sorti les Américaines, championnes du monde, en demi-finales, le Canada s’impose face à la Suède (1-1, 3-2 aux t.a.b.). En conclusion, le Canada s’est offert l’or du tournoi olympique féminin après le bronze de Rio.
Christine Sinclair (CAN/Thorns FC) est la première buteuse mondiale dans le football international avec 187 buts en 304 sélections. Le lauréat du Ballon d’Or de cette année sera annoncé le 29 novembre lors d’une cérémonie à Paris.
À noter que l’Américaine Rapinoe, lauréate en 2019, est absente.

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org