Daniel Ortega a renversé la nation centre américaine dans un état de peur omniprésente. Ortega se présente maintenant sur un scrutin sans aucun challenger crédible. Et transforme le Nicaragua en un État policier.
Le Nicaragua : un État dictatorial
Depuis juin, la police a incarcéré sept candidats à l’élection présidentielle de novembre. Mais aussi des dizaines de militants politiques et de dirigeants de la société civile.
Les critiques du gouvernement disent que le Nicaragua est devenu un État encore plus dictatorial qu’il ne l’était dans les premières années de la dictature d’Anastasio Somoza. Anastasio Somoza, dit Tachito, qui a été renversé en 1979 par le Mouvement révolutionnaire sandiniste dirigé par Ortega lui même
Table rase de ses concurrents
Daniel Ortega, qui brigue un quatrième mandat consécutif, est accusé de faire table rase de ses concurrents à l’approche du scrutin.
L’ancien diplomate nicaraguayen Mauricio Diaz a été arrêté lundi dernier. Ce qui porte à 32 le nombre d’opposants au président Daniel Ortega mis sous les verrous à moins de trois mois de l’élection présidentielle.
La police communique :
Mauricio José Diaz fait l’objet d’une enquête pour des actes portant atteinte à la souveraineté et à l’autodétermination. Et pour incitation à l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures.
Tout le monde est sur la liste
Les cibles de la répression sont nombreuses et diverses. Par exemple, un millionnaire marxiste et un banquier de guérilla. Ou encore, un général décoré et un militant provincial peu connu. Mais aussi des dirigeants étudiants et des intellectuels septuagénaires.
Mr C, un homme d’affaires nicaraguayen veut rester anonyme, par crainte de représailles. La police a récemment perquisitionné sa maison familiale .
Tout le monde est sur la liste ! Vous voulez juste savoir à quel point votre nom est haut ou en bas, en fonction des dernières arrestations.

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org