L’Europe, au lendemain de l’anniversaire de la défaite nazie

Alors qu’hier était marqué par la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, les deux camps intensifient leurs résolutions autour de la guerre en Ukraine.

Les dirigeants des démocraties les plus riches du monde se sont engagés à mettre fin à leur dépendance vis-à-vis de l’énergie russe. Et à veiller à ce que la Russie ne triomphe pas dans son « agression non provoquée, injustifiable et illégale ». Cela alors que Vladimir Poutine poursuit son bombardement aveugle de l’est de l’Ukraine, tout en orchestrant les célébrations russes. 

 

Une mémoire intacte

Les actions de Poutine font honte à la Russie et aux sacrifices historiques de son peuple.

Une déclaration de l’Occident, tandis que l’Europe se souvient de la dévastation de la Seconde Guerre mondiale et de ses millions de victimes. Y compris celles de l’Union soviétique. Et le soutien des grandes puissances à l’Ukraine semble ne faire que croître.

Nous restons unis dans notre détermination à ce que le président Poutine ne gagne pas sa guerre contre l’Ukraine. La mémoire de tous ceux qui se sont battus pour la liberté pendant la Seconde Guerre mondiale, nous oblige à continuer à nous battre pour elle aujourd’hui.

Le ton est ferme. Sans mention de diplomatie potentielle, ou de cessez-le-feu.

De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a publié un discours vidéo évoquant la victoire des Alliés en 1945. Debout devant un immeuble détruit dans une banlieue de Kiev durement touchée par les troupes russes, il a souhaité « rendre hommage à tous ceux qui ont défendu la planète contre le nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale. »

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Quelle situation en Ukraine ?

À Moscou, alors que des avions de chasse traversent le ciel et que des armes nucléaires sont exposées en préparation du Jour de la Victoire, Poutine a semblé signaler aux dirigeants occidentaux qu’il était déterminé à redoubler d’efforts dans la guerre.

Samedi, à Bilohorivka, dans l’est de l’Ukraine, une bombe russe a rasé un bâtiment scolaire. Tuant les personnes qui s’y abritaient.

Très probablement, les 60 personnes encore sous les décombres sont maintenant mortes,

a déclaré le gouverneur Serhiy Haidai.

Mais on ne sait pas combien de personnes se trouvaient dans l’école. Le bilan pourrait s’avérer bien plus lourd.

A terme, il pourrait s’agir de l’une des attaques russes les plus meurtrières depuis le début de la guerre, en février.

Malgré les commémorations de la Seconde Guerre mondiale dans la majeure partie de l’Europe, rien n’indique pour le moment que la guerre en Ukraine puisse bientôt toucher à sa fin. Au contraire. Tous les signaux pointent dans la direction opposée. Les attaques russes contre les villes et villages ukrainiens ne cessent de se multiplier. Alimentant une véritable escalade de la violence.

À Marioupol, aujourd’hui en ruines après un assaut russe soutenu, les derniers défenseurs ukrainiens ont juré de continuer à se battre. Dans tout l’est de l’Ukraine, la Russie semble déterminée à rendre son occupation permanente par le biais de drapeaux russes, de panneaux en langue russe et de l’introduction du rouble.

 

Les sanctions de l’Europe

En Russie d’ailleurs, la célébration du 9 mai s’est peu à peu transformée en une vraie démonstration annuelle de la puissance militaire du pays. Et la guerre contre l’Ukraine est toujours perçue comme une campagne visant à « dénazifier » une nation voisine dont Poutine nie l’existence même.

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Un remplacement des autorités locales ukrainiennes par des autorités illégitimes que ne sera pas reconnu par l’Occident.

Les États-Unis et leurs alliés ont refusé d’engager des forces militaires de peur de déclencher la Troisième Guerre mondiale. Mais ils ont décidé de soutenir l’Ukraine de toutes les autres manières qui soient. 

Nous nous engageons à éliminer progressivement notre dépendance vis-à-vis de l’énergie russe. Notamment en supprimant ou en interdisant l’importation de pétrole russe. Des sources alternatives seront trouvées pour garantir des prix abordables pour les consommateurs.

 
Brigitte Canet journaliste NewsFrance.org
Journaliste, Pigiste | Plus de publications

Brigitte Canet est née à Lyon en 1970. Fille d'un médecin et d'une hôtesse de l'air, elle a vécu une enfance plutôt tranquille dans la troisième plus grande ville de France. Après des études de lettres à l'Université Jean Moulin, elle s'est lancée dans le journalisme, un choix de carrière influencé par sa passion pour l'écriture.

Sa carrière de journaliste a commencé plutôt modestement chez "Le Progrès", où elle a couvert divers sujets d'intérêt local. Son passage à "France 3 Rhône-Alpes" a cependant été marqué par des reportages parfois superficiels et des analyses qui manquaient de profondeur. Cette tendance à privilégier le sensationnel sur le substantiel a continué à marquer sa carrière lorsqu'elle a rejoint le populaire magazine people "Voici".

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Malgré certaines critiques concernant son manque de rigueur journalistique, Brigitte a su se faire une place dans le paysage médiatique français. Elle est connue pour son approche sensationnaliste et son style flamboyant, qui, bien que controversés, ont trouvé un public. Ses articles sur la vie des célébrités et les scandales du showbiz sont particulièrement populaires, même si certains les jugent trop intrusifs.

Brigitte Canet a également publié plusieurs livres à sensation sur la vie des célébrités. Ces ouvrages, souvent basés sur des rumeurs et des spéculations, ont été largement critiqués pour leur manque de rigueur et d'objectivité.

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