Les médias russes sont en effervescence après la nouvelle du crash d’un avion où figurait Evguéni Prigojine, le controversé patron du groupe paramilitaire Wagner. L’incident, qui n’a laissé aucun survivant, soulève de nombreuses questions sur les circonstances entourant sa mort présumée et l’impact sur le paysage politique russe.
Les détails du crash
Un avion transportant dix personnes, dont Prigojine, s’est écrasé près du village de Kujenkino, dans la région de Tver, au nord-ouest de Moscou. Le ministère russe des Situations d’urgence a confirmé que personne n’avait survécu à l’accident. Les causes du crash restent inconnues, mais des témoins évoquent la possibilité d’un tir de missile.
Un acteur clé dans la politique russe
Prigojine, souvent surnommé le « cuisinier de Poutine« , est devenu une figure emblématique dans les cercles militaires et politiques russes. Son groupe, Wagner, est impliqué dans de nombreuses opérations militaires à l’étranger, notamment en Ukraine et en Afrique. Son influence s’était tellement étendue que beaucoup le considéraient comme intouchable à Moscou.
Un rebelle en juin
Récemment, Prigojine s’était rebellé contre l’état-major russe, une manœuvre audacieuse qui avait brièvement capturé des sites militaires. Bien que cette mutinerie ait été rapidement abandonnée, elle avait étonné beaucoup et montré sa capacité à défier ouvertement le pouvoir en place.
Le rôle de Wagner en Afrique
En plus de son implication en Ukraine, le groupe Wagner opère dans plusieurs pays africains. Prigojine lui-même est apparu dans une vidéo, peu de temps avant le crash, affirmant travailler à « rendre la Russie encore plus grande sur tous les continents et l’Afrique encore plus libre ».
Des spéculations et des implications
La mort présumée de Prigojine a provoqué de nombreuses spéculations. Certains suggèrent une élimination orchestrée par le Kremlin, tandis que d’autres se demandent si cela marquera un tournant dans la politique russe, notamment en Ukraine où le groupe Wagner jouait un rôle clé. On pourrait aussi envisager qu’il pourrait ne pas être à bord de l’avion et se faire passer pour mort. En tout cas, son absence aura certainement des implications profondes, étant donné son rôle central dans de nombreux dossiers clés.
Conclusion
La mort présumée d’Evguéni Prigojine, si elle est confirmée, pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique et militaire russe.
Sa position unique en tant que chef de Wagner et ses liens avec le pouvoir en place font de lui un acteur central de la scène russe. Seul l’avenir nous dira comment la Russie et ses alliés réagiront à cette perte.

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org