Aux États-Unis, le président Biden a signé un projet de loi de dépenses à court terme pour financer le gouvernement américain. Le projet est valable jusqu’au début décembre et devrait éviter une fermeture imminente.
L’avenir du programme national de Biden toujours en équilibre
La prolongation a donné aux législateurs plus de temps pour parvenir à un consensus sur la douzaine de projets de loi annuels qui fixent les dépenses fédérales. Cependant, l’avenir du programme national de Biden était toujours en équilibre.
Tard jeudi soir, les démocrates à la Chambre des représentants ont retardé le vote sur un projet de loi d’infrastructure diplomatique de 1 000 milliards de dollars. Bloquant ainsi un élément crucial de l’agenda économique de Biden.
Les libéraux-démocrates ont menacé de l’empêcher de faire des progrès significatifs vers l’adoption d’un projet de loi social et climatique de 3 500 milliards de dollars.
Cette législation plus large est fortement contestée par les modérateurs des partis. Jeudi, le sénateur de Virginie-Occidentale Joe Manchin, considéré comme l’un des élus démocrates les plus conservateurs du Congrès, a annoncé pour la première fois qu’il ne soutiendrait que 1,5 billion de dollars de financement pour le filet de sécurité sociale.
Le sénateur centriste de Virginie-Occidentale et la sénatrice modérée de l’Arizona, Kyrsten Sinema sont les deux obstacles de Biden. Ils se dressent sur la route de Joe Biden au moment où le président américain tente de mettre en place son ambitieux programme de réformes sociales.
Plafond de la dette des États-Unis
Jeudi soir, le Sénat a franchi sa première étape procédurale pour relever le plafond de la dette. Mettant ainsi en place une autre clôture partisane. Janet Yellen, secrétaire au Trésor, a déclaré au Congrès que la date limite était le 18 octobre. En effet, d’après Mme Yellen, l’inaction, pour la première fois ferait défaut sur la dette fédérale.
Et le vaccin covid aux États-Unis ?
Règles de vaccination.
Le 23 août, la FDA a accordé l’approbation complète du vaccin contre le coronavirus Pfizer-BioNTech aux personnes de 16 ans et plus. Ouvrant ainsi la voie à des mandats dans les secteurs public et privé. De tels mandats sont légalement autorisés et confirmés dans les contestations judiciaires.
Collège et universités.
Plus de 400 collèges et universités exigent que les étudiants soient vaccinés contre la Covid-19. Presque tous se trouvent dans des États qui ont voté pour le président Biden.
Écoles.
La Californie a été le premier État des États-Unis à délivrer un mandat de vaccination à tous les éducateurs des écoles publiques et privées. La ville de New York a introduit un mandat de vaccination pour les enseignants et le personnel, mais il n’est pas encore entré en vigueur en raison de problèmes juridiques.
Le 27 septembre, un comité d’appel fédéral a annulé une décision suspendant temporairement ce manda. Los Angeles a rendu obligatoire les vaccins pour les élèves de 12 ans et plus qui assistent à un cours présentiel.
Hôpitaux et centres médicaux aux États-Unis.
De nombreux hôpitaux et grands systèmes de santé exigent que les employés soient vaccinés. Les mandats pour les travailleurs de la santé en Californie et dans l’État de New York semblent avoir contraint des milliers d’employés à recevoir des injections.
La ville de New York.
Pour les repas pris à l’intérieur, les restaurateurs exigent une preuve de vaccination aux travailleurs et aux clients. Mais aussi pour l’accès aux salles de sport, les spectacles et autres situations qui se déroulent à l’intérieur.
Le personnel de l’éducation de la ville et le personnel hospitalier doivent également être vaccinés.
Les États-Unis au niveau fédéral.
Le 9 septembre, le président Biden a annoncé un mandat de vaccination obligatoire pour la grande majorité des travailleurs fédéraux. Ce mandat s’applique aux employés de la branche exécutive, y compris la Maison Blanche et toutes les agences fédérales et les membres des forces armées.
Dans le secteur privé.
M. Biden a pour mandat que toutes les entreprises de plus de 100 employés exigent une vaccination ou des tests hebdomadaires. Contribuant ainsi à mettre en place de nouvelles politiques de vaccination d’entreprise.
Certaines sociétés, telles que United Airlines et Tyson Foods, avaient déjà des mandats en place, avant l’annonce de M. Biden.