Macron lance sa campagne anti-insécurité à Marseille

Emmanuel Macron lance mercredi le nouveau cap politique national à Marseille.

 

« La sécurité, mère de toutes les batailles »

Marseille (870 000 habitants) est la deuxième ville de France, et deuxième ville la moins sûre d’Europe. Avec un taux de meurtres et de pauvreté exceptionnels. Ces thèmes, soyons en certains, seront les thèmes centraux de la prochaine campagne présidentielle.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, l’ancien porte-parole officiel de Nicolas Sarkozy, a fixé le cadre politique de la visite d’Emmanuel Macron : « La sécurité, mère de toutes les batailles ».

Le président vient ici, pour présenter un ambitieux plan destiné à répondre aux « urgences » sociales, éducatives, économiques et sécuritaires.

Il a d’ores et déjà annoncé une aide de 150 millions d’euros pour la police de la ville.

Mr Macron utilise la ville de Marseille, comme miroir de toutes les crises en France. Lance-t-il aujourd’hui sa campagne présidentielle ? Campagne présidentielle qui se terminera au printemps prochain.

 

Criminalité chronique et insécurité à Marseille

Marseille est synonyme de criminalité chronique et d’insécurité grandissante. Multiculturalisme décuplé ou mal intégré. Mais aussi, pauvreté chronique et croissante. Comme nous l’exprimions dans un de nos précédents articles :

Règlements de compte à Marseille. Quelle politique contre les guerres de territoire des gangs de la drogue ?

Défrayant les chroniques ces dernières semaines, Marseille est célèbre pour ses banlieues insalubres. Déficits et dettes hypothèquent l’avenir économique et social de ses habitants.

A Marseille, 200 à 300 meurtres par an sont commis. La gangrène violente entre gangs est une gangrène chronique. Plus de 50% de la population vit dans des conditions précaires. Les transports en commun sont en crise.

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Ni la mairie, ni la région PACA (Provence Alpes Côte d’Azur) n’ont les moyens financiers de sauver économiquement la deuxième ville de France. 

Emmanuel Macron devrait faire des annonces pour combler le déficit criant de transports à Marseille. Il ne compte que deux lignes de métro pour 870.000 habitants. Il devrait également annoncer des investissements pour réhabiliter les logements insalubres. Près de trois ans après la mort de huit personnes dans l’effondrement d’un immeuble rue d’Aubagne.

 

Bientôt le premier tour des élections présidentielle

Dans huit mois, c’est le premier tour des élections présidentielle. Le Président et certainement futur candidat s’apprête à répondre, à sa manière, à cette série de crises. Il tente de présenter divers projets et s’attaquer à cette série de plaidoyers infâmes.

Pour montrer la mobilisation de l’Etat, Emmanuel Macron a donc choisi de rencontrer des habitants de la cité Bassens. Cité située dans le 15e arrondissement de Marseille. Une visite sous très haute protection. L’ensemble de la cité a été quadrillé par un important dispositif policier. 

Un rendez-vous qui n’était pas prévu à son agenda officiel mais qui est un souhait d’Emmanuel Macron, selon la maire adjointe de Marseille Samia Ghali.

Il faut des moyens globaux en matière d’éducation, de services publics, de policiers.

réclame Samia Ghali, sur CNews , dénonçant 

Des prisons à ciel ouvert, avec un gardien à l’entrée de la cité qui vous autorise ou pas à rentrer ou sortir de chez vous.

« La sécurité est la mère de toutes les batailles ». Tout est dit. Sécurité municipale, régionale et nationale dans son ensemble. Macron place ce problème au cœur du nouveau cap politique, alors que le marathon donne le coup d’envoi de la prochaine campagne présidentielle.

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 Il y a quelque chose d’insupportablement monarchique dans tout ça.

Tout le monde comprend qu’il est en campagne. 

Marc Duteil Journaliste NewsFrance.org
Journaliste, Pigiste | Plus de publications

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.

Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.

Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org

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