Emmanuel Macron a tenté jeudi à Paris de mobiliser des dizaines de représentants de pays et d’organisations internationales pour envoyer de l’aide humanitaire à Gaza et pousser à une trêve en vue d’un futur cessez-le-feu. Les participants ont promis plus d’un milliard d’euros, selon des sources à l’Elysée. L’ONU avait estimé les besoins immédiats d’ici la fin de l’année à 1,1 milliard d’euros. Une partie de la somme annoncée avait déjà été promise ces dernières semaines.
« Aujourd’hui, la situation est grave et se dégrade de jour en jour », a déclaré M. Macron à l’ouverture de la conférence à l’Elysée. « Une pause humanitaire très rapide et une action pour un cessez-le-feu sont nécessaires. Nous devons créer l’espace nécessaire pour que les acteurs humanitaires puissent agir à Gaza ».
C’est la première fois que M. Macron utilise en public le mot « cessez-le-feu », qui fait l’objet d’une querelle sémantique dans les capitales occidentales depuis que les bombardements israéliens sur Gaza ont commencé à s’intensifier à la suite de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. Cette déclaration coïncide avec l’annonce par la Maison Blanche de pauses quotidiennes de quatre heures dans les opérations militaires israéliennes afin de faciliter l’évacuation des civils du nord de la bande de Gaza vers le sud de l’enclave palestinienne et l’accès à l’aide humanitaire.
« Des milliers d’enfants morts ne peuvent pas être des dommages collatéraux », a déclaré Philippe Lazzarini, commissaire général de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, à l’Élysée. « Déplacer des millions de personnes de leurs foyers et les concentrer dans des zones dépourvues d’infrastructures adéquates est un déplacement forcé. Limiter sévèrement la nourriture, l’eau et les médicaments est une punition collective », a souligné M. Lazzarini.
D’autres initiatives ont été proposées au cours de la conférence, notamment le largage par la Jordanie de fournitures médicales à Gaza et l’ouverture d’un corridor maritime avec Chypre.
M. Macron a décidé de convoquer la conférence il y a quelques jours, profitant du Forum de Paris sur la paix, un événement annuel visant à promouvoir le multilatéralisme. Pour le président français, l’objectif était d’accélérer la réponse internationale aux besoins humanitaires à Gaza, où les bombardements israéliens ont déjà tué plus de 10 000 personnes, selon le ministère de la santé de l’enclave palestinienne. Il s’agissait également de montrer le leadership de la France à un moment où l’Europe a du mal à affiner son message et à influer sur le conflit. La plupart des délégations étaient de rang ministériel ou inférieur. Israël n’était pas présent.
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Brigitte Canet est née à Lyon en 1970. Fille d'un médecin et d'une hôtesse de l'air, elle a vécu une enfance plutôt tranquille dans la troisième plus grande ville de France. Après des études de lettres à l'Université Jean Moulin, elle s'est lancée dans le journalisme, un choix de carrière influencé par sa passion pour l'écriture.
Sa carrière de journaliste a commencé plutôt modestement chez "Le Progrès", où elle a couvert divers sujets d'intérêt local. Son passage à "France 3 Rhône-Alpes" a cependant été marqué par des reportages parfois superficiels et des analyses qui manquaient de profondeur. Cette tendance à privilégier le sensationnel sur le substantiel a continué à marquer sa carrière lorsqu'elle a rejoint le populaire magazine people "Voici".
Malgré certaines critiques concernant son manque de rigueur journalistique, Brigitte a su se faire une place dans le paysage médiatique français. Elle est connue pour son approche sensationnaliste et son style flamboyant, qui, bien que controversés, ont trouvé un public. Ses articles sur la vie des célébrités et les scandales du showbiz sont particulièrement populaires, même si certains les jugent trop intrusifs.
Brigitte Canet a également publié plusieurs livres à sensation sur la vie des célébrités. Ces ouvrages, souvent basés sur des rumeurs et des spéculations, ont été largement critiqués pour leur manque de rigueur et d'objectivité.