Le ministre de l’Intérieur a multiplié ses appels à la « vigilance », face à la menace terroriste compte tenu du risque « toujours très élevé » d’attentats terroristes islamistes.
Gérald Darmanin appelle à la vigilance face à la menace terroriste
En effet, à l’occasion de la cérémonie commémorative et d’hommage à Samuel Paty, le risque de menace terroriste est au plus haut niveau.
Samuel Paty, enseignant a été tué le 16 octobre 2020 près de l’école où il enseignait. À Conflans-Sainte-Honorine, dans la banlieue ouest de Paris. L’acteur de cet acte atroce est un islamiste d’origine tchétchène. Abdoullakh Anzorov, âgé de 18 ans vivait en France sous « le statut de réfugié » .
Vendredi, toutes les écoles de France ont commémoré la tragique décapitation du professeur d’histoire Samuel Paty. Ces commémorations se poursuivront samedi avec des actes de mémoire et d’hommage.
Enseignants et élèves ont participé à des actes de solidarité et de communion civique. Même la Grande Mosquée de Paris a organisé une cérémonie d’hommage à l’enseignant. Même si le recteur de la Grande Mosquée de Paris a reçu à plusieurs reprises des menaces de mort.

Il existe encore une menace terroriste même après l’arrestation des protagonistes
Les acteurs intellectuels et matériels du meurtrier de Paty ont été arrêtés. Ainsi au total, quinze personnes sont mises en examen. Parmi elles, Abdoullakh Anzorov évidement.
Mais aussi, le père d’une élève qui a lancé une campagne hostile contre l’enseignant. On trouve également, le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui. Tous les deux sont poursuivis pour « complicité d’assassinat terroriste ».
Ils seront probablement jugés avec rigueur et sévérité. Cependant, les services de sécurité et le ministère de l’Intérieur continuent d’exiger la gravité de la menace terroriste, tant externe qu’interne.
Au cours des douze derniers mois, des procédures de fermeture de 89 mosquées et lieux de culte à travers la France ont été engagées. Ceci grâce à une nouvelle législation en matière de lutte contre la « ségrégation islamique » culturelle et religieuse.
Au cours des vingt derniers jours, le ministère de l’Intérieur a fermé six autres lieux de culte. Suite, aux soupçons de prêche islam extrémistes et subversifs. Notamment dans les départements de la Sarthe, de la Meurthe-et-Moselle, de la Côte-d’Or, du Rhône et du Gard.
En un peu moins d’un an, la même législation contre la ségrégation islamique à permis effectuer 24 000 contrôles de suspects et de 650 lieux de rencontre hautement trompeurs.
A la veille de la célébration de l’anniversaire du meurtre de Samuel Paty, le ministre de l’Intérieur a pris un arrêté d’application appelant les recteurs à renforcer les mesures de sécurité face à la menace terroriste potentielle. Un éventuel acte de « vengeance terroriste ».