Les manifestants étaient descendus dans la rue pour dénoncer les réformes du président Emmanuel Macron et la hausse des prix dans un contexte d’inflation galopante.
La police anti-émeute est intervenue et a dispersé les manifestations. La plupart des personnes détenues ont été condamnées à une amende pour « rassemblement dans l’intention de commettre des actes de violence ou d’endommager des biens. »
Les militants avaient répondu aux appels lancés sur les réseaux sociaux exhortant les gens à « occuper les rues de Paris » et à créer un « septembre noir » pour « se révolter contre les traîtres qui nous gouvernent. » Des manifestations similaires ont éclaté à Toulouse, Lyon et ailleurs.
Le mouvement des gilets jaunes avait débuté parmi les travailleurs provinciaux campés aux ronds-points pour protester contre une hausse des taxes sur le carburant. Le fameux gilet jaune que tous les conducteurs français doivent posséder dans leur voiture en cas d’urgence, leur conférant une importante visibilité.
Le mouvement s’est rapidement propagé à des personnes de tous horizons politiques, régionaux, sociaux et générationnels en colère contre l’injustice économique. Et la façon dont le président Emmanuel Macron dirige la France.
À son apogée en 2019, un quart de million de personnes ont défilé dans toute la France. Et les sondages ont suggéré que plus de 80 % des Français soutenaient le mouvement.
Des représentants du gouvernement craindraient que le mouvement ne continue de causer des problèmes après les manifestations.
Nous devons être très prudents avec les travailleurs les moins bien payés. Ceux qui ne bénéficient d’aucune allocation. C’est avec eux que le feu pourrait commencer.
Depuis la hausse de la taxe sur les carburants, la liste s’est rapidement allongée. Les revendications portent désormais sur la justice sociale, notamment la baisse des impôts pour les travailleurs et les retraités, l’augmentation des impôts pour les riches. Et davantage de dépenses publiques pour aider la classe ouvrière.