Un peu plus de 60 millions de personnes ont été appelés aux urnes ce dimanche pour l’élection allemande du successeur de la chancelière Angela Merkel.
L’héritage de son prédécesseur repose sur le nouveau chef du gouvernement, qui a tracé la voie non seulement pour la plus grande économie d’Europe. Mais aussi pour le continent européen dans son ensemble.
Le virage vers les énergies renouvelables, l’attente constante de la numérisation et le défi du logement sont quelques-uns des enjeux clés de cette élection.

L’élection allemande
Le vainqueur de l’élection allemande décidera de questions clés telles que les règles fiscales de l’UE. Mais aussi la stratégie pour relever le défi de la migration ou encore la perte de l’importance de l’Europe dans le monde.

Ajustement géopolitique allemande
De nombreux défis remettent en cause l’ancien consensus sur le rôle international de quatrième puissance économique dans le PIB (après les États-Unis, la Chine et le Japon).

L’héritage économique d’Angela Merkel
Son gouvernement restera dans les mémoires pour les mesures d’austérité imposées aux pays du Sud : Espagne, Portugal, Italie, et surtout la Grèce après la crise de 2008. Mais aussi pour avoir laissé libre cours au plus grand plan de relance de l’histoire pour l’Union planté face à la crise de la covid-19.

Le transfert d’énergie, crucial pour l’avenir de l’industrie
L’Allemagne continue d’exploiter des ressources qui génèrent des quantités très élevées de CO₂. Les candidats savent que le transfert d’énergie est un enjeu clé pour l’avenir de l’industrie, le trésor qui soutient l’économie allemande.

Les jeunes, contre le réchauffement climatique
Deux jours après les élections, un groupe de jeunes a appelé à l’action à Berlin. Et dans 470 autres villes allemandes, pour lutter contre les objectifs les plus ambitieux des candidats dans la lutte contre le réchauffement climatique.

La crise du logement
Le mouvement qui lutte contre la hausse des prix dans les grandes villes allemandes est ancré dans la campagne électorale avec force. Les deux principaux candidats à la chancellerie, le social-démocrate Olaf Scholz et Christian Armin Laschet, ont défendu la nécessité de construire plus de logement pour sortir de la crise immobilière.

La numérisation, la grande question de l’élection allemande
Les structures échouent. Car, peu de procédures administratives peuvent être effectuées exclusivement en ligne. En effet, ces derniers mois, les autorités locales ont souffert des infections et les décès liés au coronavirus. Perdre la compétitivité est un risque réel.
Les dix enjeux de l’élection allemande : faire oublier la critique de la gestion de la pandémie
Alternative pour l’Allemagne (AfD) concentre sa campagne sur la critique de la gestion de la pandémie, suite à son échec à rationaliser sa stratégie sur l’Holocauste. Ainsi, aujourd’hui, leurs sujets de prédilection ont été mis de côté dans cette campagne : Ni immigration, ni sécurité, ni questions nationales ne sont désormais au cœur du débat.

Un des dix enjeux de l’élection allemande : Violentes ruptures de déni dans la campagne
Les services secrets et la police ont alerté ces derniers mois sur la radicalisation de l’environnement du déni du coronavirus. D’ailleurs, un certain nombre d’attaques violentes ont déjà eu lieu.
L’Allemagne de l’Est lâche Merkel
Merkel est la première chancelière issue de l’Allemagne de l’Est. Or, c’est précisément dans ce domaine que sa figure génère le plus de rejet. Et là où, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) se a le plus de succès.
· Résultats préliminaires
Partis | Sièges remportés | Seconde voix (%) | Seconde voix |
---|---|---|---|
SPD Olaf Scholz | 206 | 25,7 % | 11 949 756 |
CDU/CSU Armin Laschet | 196 | 24,1 % | 11 173 806 |
GRÜNE Annalena Baerbock | 118 | 14,8 % | 6 848 215 |
FDP Christian Lindner | 92 | 11,5 % | 5 316 698 |
AfD Alice Weidel, Tino Chrupalla | 83 | 10,3 % | 4 802 097 |

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org