Les trois candidats connaissent une baisse du nombre de votes prévus, ce qui les éloigne du président sortant.
Comment les gens voteront-ils en 2022 ? Quelles sont les intentions de vote pour les deux tours suivants de l’élection présidentielle ? Quel est le niveau d’intérêt pour la campagne de cette année ? Quelles sont les questions les plus importantes à aborder ?
Emmanuel Macron a pris de l’avance sur ses rivaux. Selon le dernier sondage BVA pour RTL et Orange, le président, qui vient d’annoncer sa candidature, a gagné au moins 5 points en deux semaines. Selon l’institut, avec 29% d’intentions de vote au premier tour, « sa base électorale est large« .
Effet d’entrée en campagne
Avant que la campagne ne produise les effets de son entrée, la semaine précédente a conforté la position du président sortant. Il apparaît plus que jamais comme le vainqueur quasi inévitable de l’élection. Même si 61% des Français ne sont pas d’accord avec son bilan, celui-ci est perçu comme nettement plus avantageux que celui de Nicolas Sarkozy (38% contre 30%).
Un contexte international à la faveur du chef de l’État sortant
En plein conflit en Europe entre la Russie et l’Ukraine, Emmanuel Macron creuse l’écart qui existait déjà entre ses rivaux dans les intentions de vote. Il est désormais crédité d’un score de 28%, en hausse de 4 points par rapport au début de la semaine et sa meilleure note depuis la création de notre baromètre. Il devance ainsi de 10 points son premier challenger, Marine Le Pen, et 12 points d’avance sur Jean-Luc Mélenchon.
Challengeurs sur le podium de l’élection
D’après un sondage, le score de Marine Le Pen est passé à 18% entre lundi et mercredi, son plus haut depuis novembre dernier. Elle devance toujours ses concurrents, qui ne semblent plus en mesure de l’empêcher d’accéder au second tour.
Valérie Pécresse, qui recule dans les sondages (13% contre 15% en début de semaine), Eric Zemmour (12%) et Jean-Luc Mélenchon (11%) font partie des prétendants. Parce que les résultats très proches de ces trois candidats rendent difficile de les différencier aujourd’hui, il faut donc garder un œil sur eux dans les prochains jours.
«Compte tenu des marges d’erreur, ces trois candidats sont en réalité dans un mouchoir de poche pour la bataille pour la deuxième place»,
observe BVA.