Les chiffres sont là. Les malades Covid sont de plus en plus nombreux, même si le nombre de morts n’augmente guère. Le gouvernement, le conseil d’état et le conseil constitutionnel cherchent des solutions pour accélérer la vaccination.
Plusieurs pistes pour se préparer à la quatrième vague ?
Faut-il généraliser le pass sanitaire ?
Le pass sanitaire est disponible en format papier et numérique, il est utilisé depuis le 9 juin 2021 pour accéder à des rassemblements ou des événements. Il sécurise la reprise des activités qui présentent les plus forts risques de diffusion épidémique.
Le nombre de vaccinés stagne. Comment faire pour convaincre les derniers récalcitrants ? Et si rendre le pass sanitaire obligatoire pour certaines sorties était la solution. Pour l’instant, il est indispensable pour voyager, pour se rendre en discothèque et pour les gros rassemblements.
Pourquoi ne pas le rendre nécessaire pour se rendre au restaurant, au théâtre ou même chez le coiffeur et au supermarché ?
Faut-il toucher au porte monnaie des Français pour les contraindre à se faire vacciner ?
Une autre possibilité pour inciter la population à se faire vacciner. Le gouvernement envisage des méthodes économiques. Par exemple, ne plus rembourser les tests PCR pour les sujets non vaccinés.
Et la vaccination dans les collèges et lycées ?
Les établissements scolaires doivent rester des lieux d’enseignement. Mais aussi des lieux de vie. La santé est présente dès la maternelle avec des visites de médecins scolaires, puis la présence d’infirmiers scolaires, des réunions de préventions contre les maladies sexuelles, la consommation d’alcool ou de drogue etc.
Alors pourquoi ne pas proposer la vaccination dans les établissements scolaires ? Si certains parents sont réticents, les enfants qui sont favorables à la vaccination pourraient avoir la possibilité de le faire en établissement scolaire. Mais pour cela, il faudra attendre la rentrée…
Faut-il obliger les soignants à se faire vacciner ?
Le 27 décembre dernier, le premier médecin se faisait vacciner, Jean-Jacques Monsuez, un cardiologue de 65 ans. Mais aujourd’hui les chiffres stagnent. Le gouvernement envisage donc de rendre le vaccin obligatoire pour les métiers de la santé.
Le personnel de santé a l’obligation morale et déontologique de protéger ses patients. Étant en permanence en contact avec des gens fragiles ou malades. Le Covid 19 est devenu la première maladie nosocomiale.
Le médecin a le devoir de prendre soin et de protéger son patient. C’est un acte d’irresponsabilité que de ne pas se faire vacciner…
La couverture vaccinale chez le personnel médical paraît insuffisante. Cependant il faut tenir compte que beaucoup ont été malades et sont encore immunisés. Donc, ils n’ont pas encore besoin d’injection vaccinale.
La vaccination : convaincre ou contraindre ?
Il devrait être inutile d’imposer la vaccination, le seul fait de connaître les chiffres et les statistiques devrait convaincre.
Le variant Delta (ou variant indien) est 60 fois plus contagieux. Les personnes non vaccinées vont sûrement attraper ce nouveau variant. Alors que si vous êtes vaccinés, vous êtes protégés contre les formes graves et vous êtes 12 fois moins contagieux.
C’est surtout dans les EHPAD, que la couverture vaccinale n’est pas suffisante. Et ce n’est pas forcément la population médicale mais plutôt paramédicale. Car ceux qui vaccinent et soignent, se font vaccinés et soignés.
Il faut arrêter de dire que les soignants ne sont pas vaccinés. C’est contre productif ! Ils ne sont que des boucs émissaires de la 4 vagues. Ils sont pointés du doigt alors qu’ils considèrent qu’il y a un manque de reconnaissance.
Le sujet de la vaccination est devenu politique, les professionnels de la santé sont en colère. L’arme de la vaccination obligatoire pourrait se retourner contre le gouvernement.
Le vaccin est un progrès. Profitons-en !

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org