Vers la fin de l’année 2019, le monde a connu l’un des virus les plus meurtriers de son histoire après la peste. Il s’agit de la covid-19 qui a créé un très grand nombre de victimes sur la planète. Au moment où le monde tente de relever de cette attaque, son variant Britannique apparaît aussi. Celui-ci parvient en France où il fait déjà des victimes.
Le variant anglais passe les frontières de la France
Alors que tous les états du monde s’acharnent à trouver un vaccin pour la covid-19, une nouvelle souche apparaît au Royaume-Uni. Celle-ci étant beaucoup plus virulent et meurtrier échappe vite au contrôle des autorités sanitaires du pays.
Le mercredi 20 janvier dernier 2021, l’OMS annonçait la présence de ce variant de la covid-19 dans plus de 60 pays. Cependant quelques semaines plus tôt, la France connaissait déjà l’apparition de ce virus dans ses centres hospitaliers. Une restriction des circulations entre les État est à envisager.
Le 7 janvier 2021, la France recensait déjà 19 cas de virus mutant chez les patients examinés. Ce chiffre n’a cessé d’évoluer depuis cette date et devient on ne peut plus inquiétant. Une campagne de dépistage a été initiée pour connaître le niveau actuel de la situation. Cette décision a été prise suite à la contamination d’une éducatrice par la souche B 1.1.7. Le fait que cette dernière n’ait aucune affiliation avec la Grande-Bretagne constitue une énigme à résoudre.
En dehors de ce cas, plusieurs autres cas ont été identifiés à Marseille dans un foyer. Deux professionnels de la santé ont également été déclarés positifs à cette souche anglaise du virus. Ceux-ci auraient un lien avec la Grande-Bretagne.
Le variant Britannique risque de devenir dominant en mars
Après les premiers cas de contaminations dans le pays, les campagnes de dépistages se sont multipliées. Celles-ci ont révélé que cette nouvelle souche du virus était responsable de plus de 2 % des cas observés.
En effet, les 7 et 8 janvier de cette année ont été consacrés au prélèvement de 100 000 échantillons destinés aux analyses. Sur 7 454 éléments déclarés positifs dans les régions métropolitaines, 281 montraient une présence probable du VoC 202012/01. Il s’agit alors d’un taux de 3,8 %. Une analyse par RT-PCR réalisée un peu plus tôt explique cette discordance. La nouvelle souche en serait donc le principal responsable.
Par ailleurs, les dépistages dans toute la France révèlent que le taux d’évolution du virus muté varie selon la région analysée. Il faut cependant avouer que si certaines zones sont vraiment touchées, il en existe pour le moment qui sont épargnées.
Toutefois, selon les données de la direction générale de la santé, 87 cas sont déjà recensés pour le variant Britannique. Ces chiffres ont été confirmés par CNR des infections respiratoires. Ce virus étant 50, voire 70 % plus contagieux que le premier, le pire est à craindre d’ici mars. Les scientifiques le trouvent également difficile à contenir. Toutefois, un couvre-feu à 18 heures a été imposé pour essayer de réduire les cas.