Le décret met en application deux arrêtés contre le coronavirus. Un arrêté du Ministre des solidarités et de la santé et un arrêté du Ministre de l’économie et des finances. Ils accentuent les mesures du plan d’action décidé en Conseil des ministres. Ils ne remplacent pas les mesures d’hygiène personnelle à prendre par chacun.
Le premier arreté contre le coronavirus interdit jusqu’au 15 avril :
- l’ouverture au public de 8 catégories d’établissement : – salles d’audition, de conférences, de réunions, de spectacles ou usage multiple, – centres commerciaux, – restaurants et débits de boisson, – salles de danse et salles de jeux, – bibliothèques, centres de documentation, -salles d’exposition, – établissements sportifs couverts, – musées.
A noter que pour ce qui est des restaurants et des débits de boissons, la vente à emporter et les livraisons sont toujours possibles, de même que le « room service » des hôtels-restaurants.
Par suite, restent donc ouverts au public, notamment, les commerces alimentaires, les pharmacies, les banques, les stations services et les distributeurs de presse. De même que les services publics, y compris le service public de transport.
Autres interdictions contre le coronavirus
- Les rassemblements de plus de 100 personnes non indispensables à la continuité de la vie de la Nation. Sauf, dérogations. Mais, des rassemblements d’un nombre inférieur peuvent aussi être interdits par les préfets. Dans ce cas, ils sont habilités à prendre des mesures d’ordre individuel.
- Les escales de navires avec plus de 100 passagers.
S’y ajoute, la fermeture des établissements scolaires et d’enseignement supérieur du 16 au 29 mars. Un accueil peut être organisé par les établissements pour les enfants, de moins de 16 ans, des personnels chargés de la gestion de la crise sanitaire et ceux ne pouvant rejoindre leur famille.
De même que des dispositions concernant la distribution de masques aux professionnels de santé par les pharmacies. Ainsi que le renouvellement des ordonnances.
Le deuxième arrêté contre le coronavirus plafonne le prix de vente des solutions hydro-alcooliques. Il prévoit des coefficients correcteurs de 1,1 à 1,5. Selon la quantité et l’emballage.