Depuis les premiers cas d’infection liés au virus « chinois » à Wuhan, à la fin du mois de décembre, les autorités chinoises multiplient les mesures pour éviter sa propagation à la planète entière. Villes confinées, près d’une dizaine à ce jour, annulations de festivités de Nouvel An, port du masque obligatoire… Pour l’instant, ces mesures semblent avoir permis au comité d’urgence de l’OMS de renoncer à déclarer une urgence sanitaire internationale. Cependant, le bilan continue à s’alourdir en Chine.
On y décompte 41 morts, 1300 personnes contaminées dont 237 dans un état critique. Pour cette raison, les autorités chinoises viennent d’élargir le périmètre de confinement à 56 millions d’habitants. C’est quasiment l’équivalent de la population française. De même, elles viennent de renforcer considérablement le personnel de santé sur place en faisant appel aux personnels de santé militaires.
Par ailleurs, 3 cas ont été détectés en France. 1 à Bordeaux e 2 à Paris. D’après la ministre de la santé, citée par le journal Le Monde :
» Nous avons aujourd’hui les premiers cas européens de virus chinois, probablement parce que nous avons mis au point le test très rapidement et que nous sommes capables de les identifier. »