Des mois d’incertitude pour finalement arriver à ce moment ! Voilà les JO de Tokyo officiellement lancés depuis le vendredi 23 juillet. Une cérémonie d’ouverture à huis clos, qui n’aura pas manqué d’en mettre plein les yeux aux amateurs.
Les athlètes des différents pays ont ainsi défilé dans un stade quasiment vide, sous les yeux d’une poignée d’élus dont Emmanuel Macron qui avait tout spécialement fait le déplacement. Mention spécial au Français et porte-drapeau Samir Aït Saïd, qui s’est fait remarquer par un salto effectué sur la piste.
339 médailles d’or à décrocher
« Je proclame ouverts les Jeux de Tokyo, célébrant la 32eme olympiade de l’ère moderne », a annoncé l’empereur du Japon Naruhito. Quelques instants, plus tard, la joueuse de tennis Naomi Osaka allumait la vasque de la flamme olympique. Ce sont désormais 339 médailles d’or auxquelles peuvent prétendre tous les sportifs présents au Japon.
Des jeux qui n’auront malheureusement pas le visage espéré par les japonais depuis de nombreuses années.
Nous avons croisé beaucoup de Japonais enthousiastes, mais surtout beaucoup de Japonais mécontents. Des manifestants descendent dans la rue contre ces Jeux. C’est vrai que l’épidémie de Covid-19 repart de plus belle ici, dans le pays. L’opinion publique voit d’un mauvais œil que des milliers de personnes arrivent de 206 pays à travers le monde pour passer trois semaines dans la capitale nippone.
La France n’en profite pas moins d’un important réservoir d’athlètes potentiellement médaillables. Tous les regards sont aujourd’hui tournés vers vous !
Quelles chances de médailles pour la France ?
En lice, des têtes d’affiche de la délégation française telles que Teddy Riner, Florent Manaudou ou Clarisse Agbegnenou. Mais ce n’est pas tout ! Derrière certains sportifs tricolores se cristallisent aujourd’hui de nombreux espoirs.
On pense à l’équipe masculine de volley, qui dispute à Tokyo sa toute dernière compétition avec les Bleus. Après une médaille de bronze cette année en Ligue des nations, les Bleus se sont promis « d’attaquer la compétition avec beaucoup d’agressivité ».
Mais l’on compte également sur la jeune Loana Lecomte en VTT, dont l’impressionnant parcours de ces derniers mois lui a donné le statut de quasi-favorite. Forfait à Londres en 2012 puis gravement blessé lors des qualifications de Rio en 2016, c’est aussi Samir Aït Saïd qui entend prendre sa revanche. Qualifications le samedi 24 juillet pour le gymnaste de 31 ans, et finale des anneaux le lundi 2 août.
En voile, Aloïse Retornaz disputera ses premiers jeux aux côtés de Camille Lecointre. Tandis que l’excellente saison Valentin Lavillenie à la perche lui permet de croire à la plus haute marche du podium !
N’en oublions pas Vincent Luis en triathlon, Steven Da Costa en karaté, Enzo Lefort pour l’escrime… L’archer Jean-Charles Valladont, le kayakiste Boris Neveu, et les surfeurs Johanne Defay et Jeremy Flores qui profitent cet été de l’entrée de leur discipline au programme olympique. Une jolie sélection pour la France qui nous promet de beaux moments pour ces JO de Tokyo, en dépit du contexte particulier !

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org