Manifestations contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale

des manifestations contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale finissent par des débordements.

Manifestations en France : plus de 120 000 personnes ont exprimé leur opposition aux projets d’imposer le vaccin dans les lieux publics.

Samedi, et ce pour le neuvième samedi, dans plusieurs villes françaises, des centaines, voire des milliers de personnes se sont mobilisées contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale.

Cependant, les manifestants étaient moins nombreux ce 11 septembre que les semaines passées.

Manifestation contre le pass sanitaire

Plus de 120.000 personnes à travers la France se sont déplacées samedi, selon les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur. Pour protester contre le pass sanitaire. Selon eux, il discrimine ceux qui n’ont pas été vaccinés.

Cependant, il y a eu encore une fois, de nombreux dérapages entre les pro et antivax. Mais aussi entre les antivax et la police.

Sur des images publiées sur Twitter, on voit les manifestants (dont Obélix) qui défilent dans le centre ville de Toulouse affrontant des partisans du vaccin obligatoire. 

La vidéo a été vue plus de 3,4 millions de fois. Elle montre des personnes s’attaquant physiquement avec de longs bâtons. Les choses deviennent si chaotiques que la foule se disperse.

Des scènes intenses ont également été signalées dans la capitale. À Paris, c’est la police anti-émeute qui tente de contrôler la manifestation.

Le pass sanitaire, ou un test négatif de Covid récent est toujours obligatoire pour entrer dans les cafés, restaurants et autres lieux publics.

 

121 000  personnes ont manifesté

Le ministère de l’Intérieur a déclaré que 121 000 personnes se sont mobilisés sur l’ensemble de la France. Dont 19 000 dans la capitale où la police a arrêté 85 personnes après le début des débordements.

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Le ministère de l’Intérieur indique que trois membres de la police ont été blessés.

C’était le neuvième week-end consécutif de manifestations. Mais selon le décompte officiel, les manifestations précédentes étaient  plus importantes. Les opposants se fatiguent-ils ?

Les autorités ont évalué le nombre de manifestants le week-end dernier (le 4 septembre) à travers la France à 140 000. Or, début août, elles déclaraient environ 237 000 manifestants.

 

Des manifestations au lendemain de l’inculpation de Mme Buzyn

Les manifestations surviennent, le lendemain de l’inculpation de l’ancienne ministre française de la Santé Agnès Buzyn pour sa gestion de la pandémie de Covid-19. La Cour de justice de la République a conclu qu’il y avait des motifs de poursuite.

L’ancien Premier ministre Edouard Philippe et l’actuel ministre de la Santé Olivier Veran font également l’objet d’une enquête par les magistrats au tribunal alors qu’ils ont perquisitionné leurs bureaux.

La décision est susceptible de déclencher un débat sur le blâme et la responsabilité des politiques sur la gestion de l’épidémie de Covid-19. Pandémie qui a surpris les gouvernements et de nombreux experts de la santé. Mais aussi l’Organisation mondiale de la santé. Alors même qu’elle commence à se propager en  Chine au début de 2020.

Le Dr Buzyn a été accusé de « mise en danger de la vie d’autrui« .

L’ancien médecin et ministre de la santé avait démissionné en février de l’année dernière. Elle fait l’objet de critiques et de moqueries des semaines après les premiers cas confirmés de Covid en France, à propos de ses premières remarques sur la pandémie.

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Elle a d’abord déclaré en janvier 2020 qu’il n’y avait « presque aucun risque » d’importer le Covid-19 de la ville chinoise de Wuhan. Puis a déclaré :

Le risque de propagation du coronavirus parmi la population est faible.

Un mois plus tard, elle quitte le ministère et se lance dans les municipales. Une candidature ratée pour devenir maire de Paris. Elle a affirmé que « le tsunami est encore à venir », contrairement à ses déclarations précédentes.

Mme Buzyn a déclaré dans une enquête parlementaire ultérieure qu’elle avait mis en garde le gouvernement dès janvier. En  particulier, le président puis le Premier ministre Philippe sur les « dangers » d’une pandémie due au Covid-19.

 

Marc Duteil Journaliste NewsFrance.org
Journaliste, Pigiste | Plus de publications

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.

Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.

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Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org

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