La manifestation contre les restrictions de Covid et les prix élevés de l’énergie s’est déplacée vers le cœur symbolique de l’Union Européenne, après que la police ait empêché la plupart des 3 000 véhicules d’entrer à Paris ce week-end. Des centaines de véhicules (près de 1300 au total) participant au convoi de la liberté ont désormais quitté la ville pour se diriger vers Bruxelles lundi. Et ce, malgré les avertissements des autorités indiquant qu’aucun ne pourra pénétrer dans la capitale belge.
La réaction bruxelloise
Une centaine de manifestants sont parvenus à passer le barrage de la police pour converger vers les Champs Élysées. Où ils ont finalement été dispersés à coups de gaz lacrymogène samedi soir.
Depuis, la police belge a déclaré avoir déployé des forces le long de plusieurs autoroutes et arrêté une trentaine de véhicules se dirigeant vers la capitale. Selon le bourgmestre de la ville, Philippe Close, la police redirige désormais les véhicules vers une aire de stationnement et de repos juste à l’extérieur de la ville. Une aire pouvant accueillir jusqu’à 10 000 véhicules, sans possibilité pour les manifestants d’aller plus loin.
Le convoi de la liberté pourra être autorisé à entrer dans Bruxelles à pied, sans prendre la capitale en otage. Les autorités bruxelloises ont interdit lundi toute manifestation dans la ville.
Un mouvement venu d’outre-Atlantique
Le convoi français, inspiré du mouvement similaire qui a paralysé Ottawa au Canada, a réuni pêle-mêle les opposants au pass vaccinal, les gilets jaunes) et des manifestants antigouvernementaux en colère contre la hausse des prix de l’énergie.
On va à Bruxelles pour essayer de le bloquer pour lutter contre cette politique de contrôle permanent,
Jean-Pierre Schmit, 58 ans, chômeur toulousain. Sandrine, 45 ans, de Lyon, ajoute : « Nous visons à rejoindre toutes les institutions européennes une par une. On ne sait pas où cela mènera, mais on est en route et on va se faire entendre. »
Le convoi aurait également visé Strasbourg, où siège le Parlement européen.
Nous avons des officiers en attente et pour le moment nous restons vigilants. Nous suivons de près le parcours de ce convoi de la liberté,
Jean-Christophe Couvy, secrétaire général du syndicat de police SGP.
Selon les autorités, seuls 10% environ du convoi qui avait convergé sur Paris le week-end était parti pour Bruxelles.

Brigitte Canet est née à Lyon en 1970. Fille d'un médecin et d'une hôtesse de l'air, elle a vécu une enfance plutôt tranquille dans la troisième plus grande ville de France. Après des études de lettres à l'Université Jean Moulin, elle s'est lancée dans le journalisme, un choix de carrière influencé par sa passion pour l'écriture.
Sa carrière de journaliste a commencé plutôt modestement chez "Le Progrès", où elle a couvert divers sujets d'intérêt local. Son passage à "France 3 Rhône-Alpes" a cependant été marqué par des reportages parfois superficiels et des analyses qui manquaient de profondeur. Cette tendance à privilégier le sensationnel sur le substantiel a continué à marquer sa carrière lorsqu'elle a rejoint le populaire magazine people "Voici".
Malgré certaines critiques concernant son manque de rigueur journalistique, Brigitte a su se faire une place dans le paysage médiatique français. Elle est connue pour son approche sensationnaliste et son style flamboyant, qui, bien que controversés, ont trouvé un public. Ses articles sur la vie des célébrités et les scandales du showbiz sont particulièrement populaires, même si certains les jugent trop intrusifs.
Brigitte Canet a également publié plusieurs livres à sensation sur la vie des célébrités. Ces ouvrages, souvent basés sur des rumeurs et des spéculations, ont été largement critiqués pour leur manque de rigueur et d'objectivité.