Journée rouge pour les automobilistes en ce dimanche 27 septembre. La sixième édition de la Journée sans voiture s’est tenue à travers la capitale. Organisée à l’initiative de la Mairie de Paris, ce sont tous les véhicules motorisés qui y ont été proscrits de 11 heures à 18 heures, excepté sur le périphérique. Entre bonne idée écologique et vraie galère pour les usagers, les cœurs balancent !
Journée sans voiture, comment ça marche ?
Par «véhicules motorisés», comprenez également les deux roues et les engins électriques. Les périmètres Paris Respire sont toutefois restés ouverts ce dimanche à la circulation des bus, des véhicules de secours et des taxis, forcés malgré tout de respecter une vitesse maximum de 20 km/h !
Dans les zones non concernées par le dispositif, la vitesse maximum a grimpé légèrement à 30 km/h autorisés. Tout contrevenant s’est exposé à une contravention de 135 euros. Cela afin de de profiter des rues de la capitale «sans bruit, ni pollution» selon la maire PS Anne Hidalgo.
Enfin sur le papier en tout cas car dans les faits, ce qui devait être une Journée sans voiture réservée aux vélos et aux piétons a simplement ressemblé à un dimanche d’automne.
Entre la pluie d’un côté qui a incité beaucoup d’usagers à prendre leur voiture et un vaste manque d’informations, les véhicules à moteur se sont multipliés un peu partout dans la capitale. Généralement sans rien modifier à leur vitesse.
Il faut dire aussi que la ligne 14 du métro, fermée toute la journée pour travaux, a participé à compliquer les déplacements d’un bout à l’autre de la ville. Quant aux agents déployés massivement aux portes de Paris ? Quelques contrôles ont effectivement eu lieu. Policiers et médiateurs se sont toutefois rapidement faits dépasser par le nombre de contrevenants.
Les Parisiens rentrant de week-end ont quant à eux dû présenter un justificatif de domicile à leur retour dans la capitale.
Une édition de la Journée sans voiture à retenter l’année prochaine comme ces six dernières années, avec un peu plus de communication de la part de la mairie. Et plus de bonne volonté de la part des automobilistes !

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.
Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.
Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org