La société TomTom vient de publier, pour la 9ème année, son « TomTom Traffic Index » pour 2019. Elle le calcule pour 416 villes réparties dans 57 pays sur 6 continents. Le taux moyen de congestion urbaine est ainsi de 29% au niveau mondial.
Par comparaison, les 10 premières villes françaises ont un taux qui se situe entre 39 % et 25 %. D’une manière générale, comme on peut s’y attendre, le taux de congestion est directement proportionnel à l’importance de la population urbaine.
Avec plus de 2 000 000 d’habitants, le taux de congestion urbaine de Paris, première ville française, est de 39 %, alors qu’il est de 25 % pour Lille, 10 ème ville française, et ses 233 000 habitants.
Cependant, certaines villes ont des taux qui font exception à la règle.
Ainsi, par exemple, le taux de congestion de Nice, 5 ème ville française avec 342 500 habitants, est de 31 %. Or, ce taux est supérieur à celui de Lyon et de Toulouse, dont les populations sont pourtant nettement plus importantes.
Même chose avec Bordeaux, 9ème ville française avec 249 700 habitants, dont le taux de congestion urbaine s’affiche à 32%. Sans même parler de villes, comme Grenoble et Toulon, qui ne figurent pas dans le top 10 des villes françaises et dont les taux sont respectivement de 32 % et 29 %.
Des taux de congestion qui restent inférieurs aux grandes métropoles d’autres continents
Quoi qu’il en soit et pour en revenir à Paris, même avec le taux de congestion urbaine le plus élevé de France, la ville lumière, au 42ème rang mondial des villes les plus embouteillées, est encore loin des taux des villes figurant dans le top 5 mondial.
La ville indienne de Bungalore et ses 8 426 000 habitants est, en effet, numéro 1 mondial, avec un taux de 71 %. Un taux qui frise la paralysie. Viennent ensuite, Manille, Bogota, Mumbaï et Pune. Le taux de cette dernière ville, numéro 5 au classement, est encore de 59 %.