Un quart de la population française vit seul ou dans un logement trop petit

Un quart de la population française vit seule ou dans un logement trop petit

Selon une récente étude de l’Insee, 5 millions de personnes vivent dans un logement trop petit. Cet espace trop réduit exacerbe les conséquences négatives du confinement.

Cela, d’autant plus que :

  • Le logement est un appartement dans une grande agglomération. Par exemple, Nice, Creil, Marseille, Montpellier. Mais, aussi dans des départements comme la Corse et les DOM.

 

  • Les familles qui y vivent sont, principalement, des familles monoparentales, avec au moins un enfant de moins de 10 ans,

 

  • Leurs ressources sont souvent égales ou inférieures au seuil de pauvreté.

 

A ces 5 millions, il convient d’ajouter 10,5 millions de personnes vivant seules, soit 16 % de la population totale de la France dont 2,4 millions ont plus de 75 ans. Il convient de noter qu’une partie de cette population vit en zone rurale. Elle représente 6,5 % de la Creuse et 5,5 % de la Nièvre, de l’Indre, de l’Allier et de la Corrèze.

 

Outre la  solitude , ces personnes doit faire face à  l’isolement . Elles ont, de ce fait, des difficultés pour s’approvisionner et, en général, elles ne disposent pas de connexions internet. A noter, cependant, que lorsqu’elles disposent d’un équipement internet, la plupart du temps, elles peinent à l’utiliser.

Il ressort de ces statistiques que les conditions dans lequel le confinement est vécu peuvent être lourdement amplifiées par la nature du logement et l’isolement des personnes qui le subissent. Ce qui représente près d’un quart de la population de la France.

 

Ce n’est là qu’une fraction de la population française en situation de vulnérabilité. Leur identification permet une meilleure prise en compte de leur situation et la mise en place de plans spécifiques d’accompagnement.

Marc Duteil Journaliste NewsFrance.org
Journaliste, Pigiste | Plus de publications

Né en 1965 à Toulouse, Bernard Duteil est un journaliste reconnu et respecté pour sa rigueur, son analyse pénétrante et son engagement indéfectible pour la vérité. Fils d'une enseignante et d'un avocat, il a grandi dans une atmosphère où l'importance de l'éducation, de l'éthique et de la justice étaient profondément enracinées.

Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences humaines, il est entré à l'Université de Toulouse Jean Jaurès où il a obtenu une licence en communication et journalisme. A la fin de ses études, Bernard s'est lancé dans un voyage autour du monde qui a duré un an, nourrissant sa curiosité insatiable et forgeant sa perspective globale.

Bernard a fait ses débuts journalistiques au "Nouvel Observateur", où il s'est rapidement distingué par son style d'écriture incisif et sa capacité à explorer en profondeur des sujets complexes. Par la suite, il a travaillé pour "Le Monde", où il a couvert des sujets allant de la politique internationale à la culture, avant de rejoindre "France Info" puis se dédier à l'écriture de pige pour plusieurs rédactions dont NewsFrance.org

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