L’île aux Fleurs dévoile, sur fond de paysages spectaculaires, des plages magnifiques. Au sud, les anses accueillantes de sable blond des Trois-Ilets à Sainte-Anne. Au nord, les rivages noirs du pied de la Montagne Pelée, entre Saint-Pierre et Le Prêcheur. Balnéaires ou sauvages, populaires ou secrètes, les plages de Martinique rayonnent.
La Grande-Anse des Salines (Sainte-Anne)
Sur le territoire de la commune de Sainte-Anne, au sud de l’île, cette immense plage de sable blanc est la plus célèbre de Martinique. Océan tranquille, cocotiers, snacks… La Grande-Anse des Salines offre sur plus d’un kilomètre la panoplie complète d’une plage caraïbe de rêve. Seul inconvénient : elle est très fréquentée. Mieux vaut y aller en fin d’après-midi, pour profiter du coucher du soleil et de la vue sur Sainte-Lucie !
L’Anse Trabaud (Sainte-Anne)
A l’inverse de la Grande-Anse des Salines, plage caraïbe, l’Anse Trabaud est tournée vers l’Atlantique. Son accès délicat (20 mn en voiture, droit de passage exigé) en fait une plage secrète. Au bout de la piste, surprise ! Du sable blanc, des vagues franches (les surfeurs sont nombreux) et des courants faibles. Soit une plage toute indiquée pour les familles.
Les Fonds-Blancs (Le François)
Le François est un village du centre-sud de l’île de la Martinique, sur la côte Atlantique. A une centaine de mètres du rivage s’étale un petit chapelet d’îles volcaniques entouré de hauts fonds au sable immaculé. Les Fonds-Blancs. Depuis le port, chaque matin, des yoles emmènent les touristes se baigner dans des eaux vertes et bleues. L’excursion est suivie d’un déjeuner et de farniente sur la plage. Incomparable.
Réputé pour ses Fonds-Blancs, des hauts-fonds de sable qui donnent des couleurs paradisiaques à la mer, Le François s’est développé grâce aux franciscains qui y exploitèrent le cacao. Aujourd’hui, la commune vit surtout de la culture de la banane. Si vous voyagez au printemps ou en été, vous aurez peut-être la chance de voir l’une des courses de yoles qui passionnent les foules, autant d’occasions de célébrations festives sur le port et à la plage.
L’Anse Dufour (Les Anses-d’Arlet)
L’Anse Dufour est l’une des images « cartes postales » de la Martinique. Des barques colorées sur la plage enserrée entre le morne Jacqueline au sud et le morne Champagne au nord. Une mer bleue et des cocotiers face à des cases créoles peintes. Et une petite église blanche. Voilà pour le décor « villageois » de cette anse caraïbe, au sud-ouest de l’île. Le sable, lui, est d’un blanc éclatant. Un charme brut.
L’Anse de la Grande-Pointe (Presqu’île de la Caravelle)
La presqu’île de la Caravelle s’avance vers l’Atlantique en un long isthme crochu. A l’est du village de Tartane, voici qu’apparaît l’Anse de la Grande-Pointe. Une magnifique plage sauvage de sable gris, étendue devant une mer vert de jade. Elle embrasse d’un seul regard l’ensemble de la baie, invitation, la baignade achevée, à découvrir Tartane et son activité de pêche artisanale.
Alangui le long d’une plage bordée de cocotiers et de raisiniers, le village de pêcheurs de Tartane est un véritable havre de paix. Barques colorées tirées sur le sable et filets à ramender témoignent de l’activité des travailleurs de la mer, de même que les tables où ils écaillent et préparent le poisson. Au large, une frange d’écume blanche signale le récif corallien qui garde la baie. Assez fréquentée, la plage est facile d’accès et agréable avec de jeunes enfants.
L’Anse Céron (Le Prêcheur)
Loin des foules du sud, l’Anse Céron, sur la côte nord-ouest sauvage, n’est jamais bondée, sauf le week-end. Au nord du Prêcheur, elle déroule un joli sable gris-noir sous les cocotiers. Eaux limpides, vagues accueillantes… Cette plage charmante est appréciée des familles pour la baignade ou le pique-nique. A voir, dans l’Habitation Céron voisine, le zamana géant, un arbre vieux de plus de 300 ans !
L’Anse Grand Macabou (Le Vauclin)
Voilà une plage isolée qui plaira aux amateurs d’insolite. Bordant l’Atlantique, cette grande anse rafraichie par les alizés s’étend au devant d’une vaste cocoteraie. Éloignée de toute habitation et accessible en voiture seulement par de petites routes étroites, elle a conservé un caractère sauvage. Face à l’océan, son sable doré est souvent fouetté par des vagues déferlantes écumeuses.
La Plage du Diamant (Le Diamant)
Certes, elle n’est pas la plus intime des plages martiniquaises. Elle est en effet longée par la route côtière. Mais cette immense étendue de sable, au bord de la mer des Caraïbes, fait face au célèbre Rocher du Diamant. Un caillou basaltique de 175 m de haut, posé au large. À observer depuis cette plage, modèle d’espace naturel populaire avec ses tables de pique-nique et ses restaurants.
L’Anse Couleuvre (Le Prêcheur)
Cette plage du nord de l’île de la Martinique est réservée aux sportifs. Après Le Prêcheur, l’arrêt de la route signe le début d’une randonnée de 2h30 qui conduit à cette anse isolée, double frange étroite de sable noir émergeant d’une dense végétation. Solitude garantie entre les falaises volcaniques ! Snorkeling bienvenu, mais attention aux vagues. Pensez à emporter de l’eau !
L’Anse Mabouyas (Sainte-Luce)
Entre Trois-Rivières et Sainte-Luce, cette anse forme une plage de sable clair arborée et plutôt tranquille. Accessible depuis le parking après une dizaine de minutes de marche. Une plage dont l’intérêt est d’être assez peu fréquentée, un cas rare sur la côte sud. La mer, calme, conviendra aux baignades des plus jeunes. La vue s’étend jusqu’au Rocher du Diamant et au morne Larcher.
Alors, on commence par laquelle ? Moins lointaines, mais tout aussi magiques, commencez peut-être par un tour des plus belles plages de France Métropolitaine !
