Alors que la France se trouve officiellement dans une deuxième vague forte de l’épidémie de coronavirus, le secteur du tourisme est une fois de plus frappé de plein fouet. Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat chargé du tourisme, a récemment appelé les Français à réserver leurs vacances de la Toussaint.
Il y a eu Lille, Lyon, Grenoble. Il y a aussi eu Saint-Etienne, Paris ou encore Aix-Marseille. Plus généralisée que la première, cette nouvelle vague de covid-19 a déjà fait passer de nombreux départements en zone d’alerte maximale.
Et forcément, ce n’est pas bon pour l’événementiel comme pour le tourisme. Face à l’urgence de la situation, un groupe de travail planche actuellement sur de nouvelles solutions mieux adaptées. Premières avancées attendues d’ici une quinzaine de jours selon Jean-Baptiste Lemoyne.
Nous allons tout faire pour la saison touristique jusqu’à Noël.
Tandis que le secteur enregistre une baisse de 50% des réservations comparé à la même période l’année dernière, le secrétaire d’État chargé du tourisme nous assure que la sécurité sanitaire reste au rendez-vous.
Des déclarations qui lui permettent d’inciter les Français à ne pas renoncer à leurs vacances de la Toussaint.
En parallèle, tout est fait cependant pour anticiper les éventuels changements de dernière minute. Selon les engagements pris le 14 mai lors d’un précédent comité interministériel, les réservations annulées ne coûtent toujours rien aux Français.
Coup dur pour le tourisme
Il faut dire qu’avec le transport aérien, le tourisme reste l’un des secteurs les plus durement touchés par la crise. Le récent Conseil Interministériel du Tourisme a été l’occasion de faire le point sur les aides allouées au secteur.
Au 25 septembre, ce sont en tout 758, 3 millions d’euros qui ont été accordés via le Fonds de Solidarité à plus de 525 000 entreprises. Le tout pour un montant moyen de 1437 euros par bénéficiaire.
Le Prêt garanti de l’État (PGE) tourisme géré par Bpifrance a quant à lui été attribué à environ 187 000 entreprises pour un montant global de 18,4 milliards d’euros. Un nouvel investissement récemment lancé devrait également s’ajouter aux fonds débloqués.
Un renouveau on l’espère pour un secteur phare, à bout de souffle depuis de longs mois. La mise à disposition d’un vaccin, elle, semble d’ores et déjà reportée au deuxième trimestre 2021. d’ici À vos réservations !